Donald Trump et Kamala Harris dramatisent les enjeux, explique Jeff Bezos… Ce qu’il ne faut pas manquer
Le journal de campagne présidentielle américaine, mardi 29 octobre au matin
Donald Trump a organisé lundi un rassemblement en Géorgie au cours duquel il a déclaré qu’il était « le contraire d’un nazi », en réponse aux attaques de Kamala Harris qui l’a traité de « fasciste » après qu’un ancien chef de cabinet de la Maison Blanche ait raconté la forme d’admiration que l’ancien président républicain éprouvait pour Hitler. « La nouvelle ligne de Kamala (Harris) c’est que tous ceux qui ne votent pas pour elle sont des nazis. »a lancé Donald Trump qui a une nouvelle fois affirmé que les Etats-Unis étaient «maintenant un pays occupé» par les immigrés.
Lors d’une réunion dans le Michigan avec son colistier Tim Walz, Kamala Harris elle a insisté sur les enjeux du scrutin du 5 novembre – « l’une des élections les plus importantes de notre vie » –particulièrement attrayant pour les jeunes électeurs. Son meeting a été interrompu quelques instants par une poignée de manifestants pro-palestiniens à qui elle a dit qu’elle « tout ce qui est dedans (s)nous pouvons pour » mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.
«Je pense que nous devons arrêter de nous offenser pour chaque petite chose. »
La réaction de JD Vance, candidat à la vice-présidence de Donald Trump, aux commentaires du comédien Tony Hinchcliffe qui a décrit Porto Rico comme « île à déchets flottante au milieu de l’océan »lors d’un meeting républicain dimanche. « C’est peut-être une stupide blague raciste, comme vous l’avez dit. Ce n’est peut-être pas le cas. Je ne l’ai pas entendu »» a ajouté JD Vance.
Le numéro du jour : 200 000
Le nombre de lecteurs du Washington Post qui ont annulé leur abonnement, selon la radio publique NPR, après que le journal a annoncé qu’il ne soutiendrait ni Kamala Harris ni Donald Trump. Dans un article publié sur le site du quotidien, le milliardaire Jeff Bezos, qui a racheté le média en 2013, estime que les appels à voter lancés par les journaux » créent en fait une perception de partialité, de non-indépendance ».
Donald Trump prévu de s’adresser à la presse mardi matin depuis Palm Beach (Floride), selon son équipe de campagne. Il devrait ensuite être l’invité d’une table ronde organisée à Drexell Hill, en Pennsylvanie, par Building America’s Future, une organisation conservatrice, avant de tenir une réunion du soir à Allentown pour continuer à rallier des voix dans cet Etat qui pourraient être décisives.
Kamala Harris prononcera un discours attendu – le « dernier plaidoyer » de sa campagne -, à Ellipse Park près de la Maison Blanche à Washington, le même endroit où Donald Trump avait incité ses partisans à marcher vers le Capitole le 6 janvier 2021 en déclarant que l’élection remportée par Joe Biden lui avait été volée.