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Donald Trump dénonce une « persécution politique inédite » avant son procès

Donald Trump dénonce une « persécution politique inédite » avant son procès

A son arrivée ce lundi 15 avril au tribunal de New York où il est jugé pour une affaire de paiements destinés à acheter le silence de l’ancienne star du porno Stormy Daniels, Donald Trump a fait une brève déclaration dans laquelle il a nié les faits qui lui sont reprochés.

Des déclarations fortes avant un procès inédit. Dès son arrivée au tribunal de New York ce lundi 15 avril, Donald Trump a dénoncé dans un bref communiqué une « persécution politique sans précédent ».

« Rien de tel n’est arrivé dans notre histoire (…) tout cela n’est pas mérité, (…) c’est une persécution contre moi », a immédiatement lancé l’ancien président américain.

Qualifiant ce procès de « honteux », Donald Trump a également dénoncé « une persécution politique sans précédent, sans précédent ».

Un procès historique

Le procès de Donald Trump qui s’ouvre ce lundi en pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis est historique. L’homme d’affaires, également candidat républicain à la présidentielle, devient le premier ex-président de l’histoire américaine à comparaître devant la justice pénale.

Le milliardaire est accusé d’avoir falsifié les documents comptables de son groupe immobilier, Trump Organization, afin de dissimuler un paiement de 130 000 dollars destiné à acheter le silence de l’ancienne star du porno Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une relation sexuelle en 2016, avant les élections.

De son côté, Donald Trump a toujours nié toute relation de cette nature avec l’actrice pornographique et son camp affirme que les paiements ont été effectués en toute légalité.

C’est « une affaire qui n’aurait jamais dû arriver, c’est pourquoi je suis fier d’être ici. Je suis ici pour mon pays, un pays en déclin qui est gouverné par une clique », a déclaré Donald Trump en arrivant au tribunal.

Si l’homme d’affaires américain est reconnu coupable de « falsification de documents comptables », il risque une peine de prison, mais cela ne l’empêchera pas d’être candidat à l’élection présidentielle du 5 novembre, plaçant ainsi la campagne dans une situation inédite. A défaut, ce procès représentera une victoire majeure pour le candidat républicain.

Quelle que soit la décision finale du tribunal, le verdict n’influencera pas la majorité des Américains. En effet, selon un sondage Ipsos publié le mois dernier, 57 % des Américains affirmaient qu’un « coupable » n’aurait aucun impact sur leurs chances de voter pour Trump, voire que cela renforcerait leur envie de voter pour.

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