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Donald Trump a profité des irrégularités relevées par les autorités pour affirmer que des « tricheries » avaient déjà eu lieu lors de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, laissant entendre qu’il pourrait, comme en 2020, refuser de reconnaître sa défaite s’il était battu.
Le candidat républicain, qui n’a cessé d’affirmer que sa défaite quatre ans plus tôt face au président Joe Biden était due à une fraude, a systématiquement refusé de s’engager cette fois-ci à reconnaître le résultat de l’élection.
« Les choses ne sont pas jolies du tout »
Ce mercredi 30 octobre 2024, Donald Trump a dénoncé une « tricherie » d’une « ampleur jamais vue » en Pennsylvanie, l’un des rares États qui devrait décider du sort du vote.
La veille, il avait affirmé sur les réseaux sociaux qu’il ne se passait « pas de belles choses du tout » dans cet Etat et appelé la police « à faire son travail, sans tarder ».
Vendredi, les autorités judiciaires d’un comté de Pennsylvanie ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur un lot de 2 500 demandes d’inscription sur les listes électorales contenant des informations d’identité inexactes.
La procureure du comté, Heather Adams, a déclaré que les demandes avaient été préparées par un groupe de prospection.
Des contrôles seraient en cours dans d’autres comtés après ces révélations, selon la presse locale.
« Stratégie habituelle »
Josh Shapiro, le gouverneur démocrate de Pennsylvanie, a estimé mardi CNN que Donald Trump ne faisait que ressasser « toujours la même chose » avec ses accusations.
L’ancien président a perdu cet État par seulement 80 000 voix face à Joe Biden en 2020.
Donald Trump est à égalité avec la vice-présidente Kamala Harris pour le vote de la semaine prochaine.
Le candidat républicain veut « utiliser sa stratégie habituelle, où il crée le chaos et alimente les divisions et la peur », a accusé Josh Shapiro.
Source : AFP
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