Nouvelles locales

Donald Trump compose pas à pas son orchestre infernal – Libération

Narratif

Article réservé aux abonnés

Élections américaines de 2024cas

Depuis sa cour de Mar-a-Lago, le président élu dessine un cabinet aux contours idéologiques confus pour son retour à Washington. Une équipe à son image, où personnalités controversées, vieilles stars de la télévision et milliardaires de la tech se retrouvent derrière le projet de « tout casser ».

« Le peuple américain a réélu Trump pour qu’il puisse briser ce qui doit l’être. » claironne Kevin Roberts, président de la Fondation ultraconservatrice Heritage, dans une chronique à Washington Post sous forme de profession de foi. Il avait déjà déclaré en juillet : « Nous sommes engagés dans la deuxième révolution américaine, qui restera sans effusion de sang si la gauche s’y conforme. » L’enthousiaste Roberts est également l’auteur d’un essai très récent intitulé Les premières lueurs de l’aube (« Les premières lumières de l’aube »), préfacé par le futur vice-président, J.-D. Vance, sous le sous-titre original (et finalement révisé) Réduisez Washington en cendres pour sauver l’Amérique. Dans le Poste, il croit que « Les nominations de Trump au sein de son cabinet reflètent sa conscience de ce mandat perturbateur. »

Nous ne pourrions pas le dire mieux. Chaque jour depuis l’élection, avec ses rafales quotidiennes de communiqués de presse émis par Trump depuis son Xanadu de Floride de Mar-a-Lago, montre à quel point l’ancien et futur président ne revient pas à la Maison Blanche comme il y est arrivé en 2016 – puis désarmé, surpris par sa propre victoire et contraint de composer à tâtons avec leétablissement Washington conservateur – mais comme il est parti à contrecœur, quatre ans plus tard

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page