Visé par quatre procédures pénales distinctes, le candidat républicain dénonce à plusieurs reprises une « chasse aux sorcières » ourdie par l’administration démocrate pour l’éliminer de la course à la présidentielle.
:quality(50)/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 1 min
:quality(50)/2024/05/06/000-34qy26t-66386a5d71f74457076252.jpg)
Nouvelle escalade verbale. L’ancien président républicain Donald Trump a intensifié ses accusations contre l’administration du président démocrate Joe Biden. Il l’a accusée d’exploiter la justice et l’a comparée à la Gestapo, la police politique de l’Allemagne nazie, ont rapporté dimanche 5 mai plusieurs médias américains, dont le New York Times et le Washington Post.
Lors d’un discours dans sa propriété de Mar-a-Lago en Floride, devant un parterre de dirigeants républicains et de donateurs, le candidat aux élections de novembre a une nouvelle fois vilipendé les procureurs qui enquêtent sur les poursuites contre lui, selon les propos cités par les média. Visé par quatre procédures pénales distinctes, dont une pour laquelle il comparaît depuis le 15 avril à New York, Donald Trump dénonce à plusieurs reprises un « chasse aux sorcières » orchestré par l’administration démocrate pour l’éliminer de la course à la présidentielle. La Maison Blanche a nié toute implication dans ces procédures judiciaires.
« Plutôt que de faire écho à la rhétorique épouvantable des fascistes, de déjeuner avec des néo-nazis et d’alimenter les théories du complot démystifiées qui ont coûté la vie à de courageux policiers, le président Biden unit le peuple américain autour de nos communautés de valeurs démocratiques et de l’État de droit. », a répondu Andrew Bates, porte-parole de la Maison Blanche. L’équipe de campagne de Joe Biden avait déjà critiqué les tirades du candidat républicain dans un communiqué : « La campagne de Trump tourne autour de lui, de sa fureur, de sa vengeance et de ses mensonges. »
