Le candidat républicain à la Maison Blanche a affirmé ce lundi « qu’un meurtrier, je crois, est dans ses gènes ». Ce n’est pas la première fois que Donald Trump fait le lien entre génétique et réussite sociale.
À moins d’un mois de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump tient une nouvelle fois des propos particulièrement cinglants à l’encontre des immigrés. Dans un podcast publié ce lundi 7 octobre par le chroniqueur conservateur Hugh Hewitt, le candidat républicain a estimé qu’il existait un lien entre immigration, criminalité et génétique.
L’ancien locataire de la Maison Blanche en a profité pour attaquer le programme de son adversaire, la candidate démocrate Kamala Harris. Selon Trump, ses propositions sont « très loin de la réalité ». Les échanges entre les deux candidats à la Maison Blanche sont de plus en plus virulents, à l’approche d’une élection qui s’annonce incertaine.
« Vous savez, un meurtrier, je crois, c’est dans ses gènes »
Lors de cet entretien, Donald Trump a été interrogé sur une proposition de Kamala Harris en matière immobilière. Le candidat démocrate veut faciliter l’accès à l’achat immobilier pour les primo-accédants grâce à une aide de 25 000 dollars. Une idée à laquelle s’oppose son adversaire républicain qui estime « vouloir se lancer dans un système de type parti communiste ».
Donald Trump poursuit ensuite son argumentation en s’écartant du sujet de l’immobilier pour celui de l’immigration. « Pourquoi ne pas permettre aux gens de traverser une frontière ouverte, parmi lesquels 13 000 étaient des meurtriers ? Beaucoup d’entre eux ont assassiné plus d’une personne et vivent désormais heureux aux États-Unis », a-t-il déclaré. .
« Vous savez, un meurtrier, je crois, c’est dans ses gènes. Et nous avons beaucoup de mauvais gènes dans notre pays en ce moment », a déclaré Donald Trump.
« Ils sont partis, ils ont amené dans notre pays 425 000 personnes qui ne devraient pas être ici et qui sont des criminels. Et vous connaissez l’une des pires statistiques ? 325 000 jeunes enfants ont disparu », a déclaré celui qui fut président des États-Unis entre 2017 et 2021.
Ce n’est pas la première fois que le candidat républicain aborde la question génétique. Un article du Time publié en 2017 expliquait que « le président Trump se vante beaucoup de ses gènes » et que Trump « attribue sa santé et son succès à ses gènes ».
Plus loin encore, dans une interview datant de 1988, et repérée par CNN, l’homme politique américain déclarait qu’il fallait « avoir les bons gènes » pour réaliser une grande fortune.