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Donald Trump accuse le ministère américain de la Justice de « persécution politique » et porte plainte

Donald Trump lors d'un rassemblement de campagne à Bozeman, dans le Montana, le 9 août 2024.

Donald Trump a intenté une action en justice contre le ministère américain de la Justice pour avoir tenté de « persécution politique » lors de la perquisition de sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, par le FBI en 2022 à la recherche de documents classifiés. La plainte, déposée la semaine dernière et consultée lundi 13 août par l’Agence France-Presse (AFP), accuse le procureur général Merrick Garland et le patron du FBI Christopher Wray de collusion « loin du protocole (appliqué aux anciens présidents) faire mal » Monsieur Trump.

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« Garland et Wray n’auraient jamais dû approuver une perquisition et l’inculpation qui a suivi. »« Il y a une chose que je ne sais pas, c’est que je suis en train de faire des erreurs, mais je ne sais pas si …

En mai, Donald Trump avait déjà provoqué l’incrédulité en laissant entendre que le mandat de perquisition du FBI montrait que le président Joe Biden voulait sa mort.

Manipulation négligente de documents confidentiels

Les documents judiciaires contenaient le langage standard du FBI selon lequel ses agents sont autorisés à utiliser la force meurtrière si quelqu’un est en danger imminent. Dans une déclaration rare, le FBI a déclaré :« Il n’y a eu aucun écart par rapport à la norme dans cette opération »menée le 8 août 2022. Donald Trump n’était pas en Floride le jour de la perquisition.

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L’ancien président a été poursuivi en Floride pour sa prétendue négligence dans la gestion de documents confidentiels découverts dans sa résidence de Mar-a-Lago après avoir quitté la Maison Blanche. Un juge fédéral a rejeté les accusations à la mi-juillet, mais le procureur spécial chargé de l’enquête a fait appel de la décision.

Donald Trump est accusé dans cette affaire d’avoir compromis la sécurité nationale en conservant chez lui des documents classifiés, notamment des plans militaires et des informations sur les armes nucléaires, après la fin de sa présidence, au lieu de les remettre aux Archives nationales comme l’exige la loi.

Il est également accusé d’avoir tenté de détruire des preuves dans cette affaire. Les chefs d’accusation les plus graves sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.

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Le Monde avec l’AFP

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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