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« Dommage, je vais continuer à conduire. »

246 883 C3 et DS3 rappelées en France pour un grave problème d’airbag © Franck Camuzat

Citroën a lancé la campagne de rappel de 246 883 C3 et DS3 en France, dans le sud du pays. Certains propriétaires des modèles concernés sont en difficulté puisque le constructeur leur a demandé de cesser immédiatement de conduire leur véhicule.

La campagne mondiale de rappel de plus de 600 000 Citroën C3 et DS3, produites entre 2009 et 2019, a débuté ces dernières semaines. Les modèles concernés souffrent potentiellement d’un problème « grave » d’airbag (équipement fourni par Takata), notamment des pastilles de combustible de mauvaise qualité peuvent se détériorer plus que nécessaire et affecter un certain nombre de pièces composant l’airbag« , avait annoncé le constructeur automobile français en toute transparence. Autrement dit, avec risque de projection de pièces avec l’airbag, vers les occupants en cas de déploiement de l’airbag suite à un accident.

C3 et DS3 du Sud

En France, 246 883 voitures sont concernées par ce rappel à grande échelle : 181 734 Citroën C3 et 65 149 DS3. A noter que ce sont les véhicules en question situés « au sud d’une ligne Clermont-Ferrand/Lyon » qui seraient les seuls impactés en raison de la chaleur et d’une humidité plus élevée dans le sud du pays et qui favoriseraient la détérioration du combustible en question.

Défier l’interdit

Résultat, depuis cette lettre envoyée par Citroën aux propriétaires concernés, certains se retrouvent dans une situation très compliquée. Comme cette femme, qui s’exprimait sur les ondes de nos confrères de France Info. Un conducteur vivant dans un hameau, loin de tout, et désormais coincé chez lui : « Je n’ai pas envie de prendre le volant de ma C3, j’ai trop peur des conséquences en cas d’accident. J’ai le l’impression que je n’ai plus de vie sociale. » Ou cet homme, paraplégique, qui dit : «Ma C3 a été spécialement conçue pour s’adapter à mon handicap, il m’est donc impossible de prendre le volant d’un autre véhicule. J’ai besoin de conduire, c’est essentiel pour moi et je ne vais pas arrêter de vivre. Alors tant pis, je prends le risque et je continue à rouler« .

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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