Dominique Pelicot attendu au box des accusés ce matin, son interrogatoire pourrait avoir lieu dès aujourd’hui
Le scénario « catastrophe » L’ajournement d’un long report du procès du viol de Mazan semble s’éloigner. Dominique Pelicot, le principal accusé, absent depuis une semaine pour raisons de santé, devrait finalement être présent dans le box des accusés, mardi 17 septembre, devant le tribunal correctionnel du Vaucluse. C’est en tout cas ce qu’a annoncé la veille son avocat, précisant qu’il avait « j’ai reçu un message du président (du tribunal)« . Il faudra toutefois prévoir « conditions particulières d’adaptation, à savoir : séquençage des auditions et temps de repos réguliers »L’interrogatoire du retraité de 71 ans, accusé d’avoir drogué sa femme Gisèle Pelicot pour la violer et la faire violer par des dizaines d’hommes, pourrait avoir lieu dès aujourd’hui. Suivez notre couverture en direct.
Un double bilan a été réalisé lundi à la mi-journée. Lundi matin, Dominique Pelicot ne s’est pas présenté à l’audience, « faisant référence à des problèmes de santé »a rapporté le président du tribunal correctionnel de Vaucluse, Roger Arata. Il avait subi un scanner dimanche, « et on lui a diagnostiqué un calcul rénal, une infection de la vessie et également un problème de prostate. »a détaillé le magistrat.
Critique du traitement réservé au principal accusé. Béatrice Zavarro a dénoncé tout le week-end les manquements de l’administration pénitentiaire dans le suivi de la santé de sa cliente. En colère, lors de l’audience de lundi matin, elle a évoqué une « un soutien lamentable »estimant qu’il aurait dû être hospitalisé dès les premiers signes d’infection, qui remontent au week-end du 7-8 septembre.
Dominique Pelicot va-t-il prendre la parole pour la première fois ? Le retraité, qui a documenté tous les viols commis sur sa femme dans des fichiers déposés sur son ordinateur, a reconnu les faits mais ne s’est jamais expliqué. Son témoignage est également crucial pour les autres hommes, âgés de 26 à 74 ans, également jugés à Avignon. Beaucoup d’entre eux affirment avoir pensé venir participer à une « jeu libertin » recherché par le couple.
