Les nouvelles les plus importantes de la journée

Doliprane : les parlementaires s’élèvent contre la vente du médicament aux Américains : Actualités

Doliprane : les parlementaires s’élèvent contre la vente du médicament aux Américains : Actualités

Alors que Sanofi a annoncé ce vendredi négocier la vente de sa filiale Opella, chargée de fabriquer le Doliprane, avec le fonds d’investissement CD&R, les parlementaires de tous bords ont demandé au gouvernement de bloquer cette vente.

Ce vendredi 11 octobre, les parlementaires ont exhorté le gouvernement à bloquer la vente d’Opella, filiale du laboratoire Sanofi et responsable de la fabrication du Doliprane, au nom de la souveraineté sanitaire française. Plus tôt dans la journée, Sanofi a annoncé avoir commencé « discussions exclusives » avec le fonds d’investissement américain CD&R pour la cession d’une centaine de marques de sa filiale Opella.

Face au risque d’une vente du Doliprane, le médicament le plus vendu en France, les chefs de parti ont réagi à leur tour sur les réseaux sociaux. Comme Marine Tondelier (Les Écologues) pour qui, « Aucune leçon n’aura été tirée du Covid » ou encore Fabien Roussel (Parti communiste) qui parle de «honte » et « symbole de notre perte de souveraineté ».

Du côté de la majorité relative présidentielle, Le monde qui cite l’AFP, révèle qu’une soixantaine de députés macronistes, Horizons et Droite républicaine ont déclaré dans une lettre commune au ministre de l’Économie, Antoine Armand, « Le Doliprane est un médicament essentiel pour la santé de millions de Français »UN « succès pour le groupe Sanofi »et l’opération irait à l’encontre du « restauration de la souveraineté française en matière de santé ».

Le médicament qui valait 16 milliards

Selon la source, Opella serait valorisée à près de 16 milliards d’euros. La filiale Sanofi représente aujourd’hui le numéro trois mondial des médicaments sans ordonnance, ainsi que des vitamines et autres compléments alimentaires.

Pour l’instant, rien n’est signé. Le gouvernement a annoncé ce vendredi prendre acte de la décision de Sanofi. Les ministres de l’Economie, Antoine Armand, et de l’Industrie, Marc Ferracci, ont également demandé des engagements au laboratoire et au futur repreneur pour garantir le «maintenir les sièges et les centres de décision sur le territoire national» Et «L’empreinte industrielle française d’Opella.»

Le monde ajoute que les parlementaires ont demandé au gouvernement Barnier « invoquer un article du code monétaire et financier ». Ce système permet de soumettre à autorisation préalable les investissements étrangers dans des secteurs sensibles, comme la santé.

publié le 11 octobre à 22h22, Allan Doisneau, 6Medias

Quitter la version mobile