Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
actualité économiqueBourse Entreprise

Doit-on s’inquiéter pour Hydro-Québec? | JDM


Faut-il s’inquiéter de l’avenir de l’Hydro sous le règne de Pierre Fitzgibbon ?

L’homme d’affaires prolifique est devenu le numéro 2 du gouvernement CAQ, tandis que François Legault lui a confié trois postes ministériels : ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie ; ministre responsable du Développement économique régional; Ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Depuis que Pierre Fitzgibbon était à la tête d’Hydro-Québec, trois personnalités clés de la plus grande société d’État du gouvernement du Québec ont décidé de démissionner : Sophie Brochu (présidente-directrice générale), Éric Filion (vice-président exécutif) et Jacinthe Côté (présidente du conseil d’administration).

Évidemment, les Brochu, Filion et Côté n’oseront jamais dire publiquement que leur départ est attribuable au contrôle du surministre Fitzgibbon sur l’avenir d’Hydro-Québec.

Leur départ n’est « officiellement » qu’une malheureuse coïncidence, point barre !

Quoi qu’il en soit, il est extrêmement regrettable que ces personnes clés se retirent au moment même où le gouvernement Legault est en train de redéfinir les priorités d’Hydro-Québec pour les prochaines années, voire pour les prochaines décennies.

Le gouvernement caquiste se privera ainsi de la solide expertise de Brochu, Filion et Côté.

Il aurait été fort pertinent que ces trois démissionnaires participent activement à la consultation publique sur l’avenir énergétique du Québec que tiendra le gouvernement Legault ce printemps, par le biais d’une commission parlementaire.

Lors d’un échange à l’Assemblée nationale mercredi, Gabriel Nadeau-Dubois a demandé au premier ministre pourquoi « il refuse que Sophie Brochu vienne en commission parlementaire ? « .

François Legault a rétorqué : « Nous n’avons jamais refusé, M.moi le président, mais ce que je dirais, en revanche, c’est que Sophie Brochu a été très claire ; elle n’en avait pas, elle n’avait pas de différend politique avec le gouvernement. »

Oh super ! Prenons-le pour acquis!

Priorités de la CAQ

Concernant l’avenir d’Hydro, les deux principaux objectifs du gouvernement Legault sont les suivants : augmenter la capacité d’Hydro-Québec de 50 % et gagner la course à la neutralité carbone en Amérique du Nord.

Sans surprise, la consultation publique sera menée par le bras droit de François Legault en la matière, l’énergique Pierre Fitzgibbon.

Le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, estime que le ministre Fitzgibbon va trop loin dans la gestion de la société d’État.

« Il ne peut pas décider seul dans son bureau à huis clos. Nous devons participer à ces décisions. Quand j’entends M. Fitzgibbon dire : « Nous avons environ 22 000 ou 24 000 mégawatts [MW] de projets, on en prend la moitié et c’est moi qui décide. Nous ne connaissons pas les critères. »

Dans un mémoire qu’elle a déposé cette semaine, Hydro-Québec a révélé que la liste des demandes d’approvisionnement pour d’éventuels grands projets corporatifs totaliserait 23 000 MW s’ils allaient tous de l’avant. . Cette demande équivaut à elle seule à 13 fois la production d’électricité du complexe de la Romaine.

Face à cette demande des entreprises, Pierre Fitzgibbon a indiqué qu’il pourrait approuver « entre 8 000 et 10 000 MW de projets industriels, de décarbonation et de création de richesses ».

Le vrai patron

On le voit, Pierre Fitzgibbon se prend pour le chef suprême d’Hydro-Québec.

En raison de ses liens étroits avec le milieu des affaires, plusieurs craignent qu’Hydro-Québec ne finisse par privilégier les besoins industriels, au détriment des besoins des consommateurs d’électricité.

Les grandes questions concernant l’avenir de l’Hydro et les investissements publics qui seront nécessaires dans les décennies à venir pour réussir la transition énergétique et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 sont :

  • Pour répondre à la demande accrue d’électricité, l’avenir énergétique du Québec passe-t-il par la construction de nouveaux barrages, comme le suggérait François Legault en campagne électorale ?
  • Faut-il accélérer le développement de l’éolien, en partenariat avec le secteur privé ?
  • Faut-il mettre en place une tarification dynamique pour les entreprises ?
  • Basé sur l’inflation, la tarification à la consommation actuelle que le gouvernement Legault a mise en place est-elle pertinente?
  • Faut-il restreindre au minimum les exportations d’électricité compte tenu de l’augmentation des besoins du Québec ?
  • Quelles sont les meilleures mesures à mettre en place pour réduire la consommation résidentielle, sans que les consommateurs se sentent lésés ?

Cela dit, l’inquiétude actuelle de tous les intervenants et observateurs qui suivent de près Hydro-Québec tourne autour de la nomination prochaine de la personne qui succédera à la PDG, Sophie Brochu. Et, surtout, s’agira-t-il d’une nomination politique ou non ?

À suivre…

Doit-on s'inquiéter pour Hydro-Québec? | JDM



journaldemontreal-boras

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Photo de francaisenouvelles

francaisenouvelles

The website manager responsible for technical and software work, the electronic newspaper, responsible for coordinating journalists, correspondents and administrative work at the company's headquarters.
Bouton retour en haut de la page