DOCUMENT LCI – « Les offensives russes ont redoublé » : la situation de plus en plus précaire à Koupiansk

Bien que la situation se soit améliorée dans certains endroits du front depuis l’offensive ukrainienne à Koursk, les difficultés continuent de s’accumuler à Koupiansk.

Maladée par les Russes, qui ne sont plus qu’à une poignée de kilomètres des banlieues, la ville s’est vidée de ses habitants.

Des journalistes de LCI se sont rendus sur place.

A Koupiansk, la guerre est visible partout. Chaque rue, chaque bâtiment, chaque magasin en porte les stigmates. Les bombardements sont violents, quotidiens. Il y a une dizaine de jours, le marché de la ville, qui venait d’être reconstruit après avoir déjà été pris pour cible par Moscou, a été détruit par une frappe russe. Bien que les halles soient vides et qu’il n’y ait pas eu de victime, la violence de cette explosion provoquée par une bombe volante symbolise le climat de terreur qui règne dans la région.

Outre les bombardements, les combats qui se déroulent aux portes de la ville ne faiblit pas.. « Depuis L’offensive de Koursk « Lorsque les hostilités ont commencé, cela a peut-être calmé les tensions autour de Volchansk. Mais ici, ce fut l’inverse. Les offensives ont redoublé. Les Russes ont même remporté quelques succès. »explique à LCI, dans le reportage visible en tête de cet article, Kirilo Shcherbinskiy, chef de la police locale, cartes à l’appui.

Point stratégique de l’oblast de Kharkiv, Koupiansk ressemble aujourd’hui davantage à une ville fantôme. Avec plus de 26 000 âmes avant la guerre, elle ne compte plus que 4 000 habitants. Si une grande partie de la population a fui, de nombreux habitants ont également été tués. Les quelques irréductibles vivent dans la peur. « C’est dur de quitter ma maison, ma ville natale. C’est dur de tout quitter. Je n’ai plus 17 ans, je comprends les dangers mais ce n’est pas le moment de partir. »Hala s’est confiée aux équipes du LCI. « C’est une situation effrayante. Les Russes bombardent jour et nuit. C’est horrible. Il y a deux jours, nos fenêtres ont été brisées. Il y avait du verre partout. Miraculeusement, nous nous en sommes sortis indemnes. »ajoute sa compatriote Zoé, qui vient d’être évacuée de son quartier.

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La situation ne va certainement pas s’améliorer dans cette partie de l’Ukraine. Selon les autorités locales, les Russes ne sont plus qu’à 4 kilomètres de la périphérie de la ville.