DOCUMENT LCI – « L’ennemi ne pousse plus autant » : l’offensive de Kiev en Russie réduit la pression en Ukraine

Volodymyr Zelensky estime que l’offensive ukrainienne dans la région russe de Koursk a été une victoire stratégique pour son pays.

Le président ukrainien affirme que cela a contribué à réduire la pression dans le nord et l’est du territoire.

Une équipe du LCI a pu se rendre au nord de Kharkiv, à quelques kilomètres de la frontière russe, pour vérifier cela.

La ville de Vovchansk a été entièrement rasée. Après cinq mois de combats acharnés, il n’y reste pratiquement plus rien, à l’exception de quelques positions russes, régulièrement pilonnées par l’artillerie ukrainienne. Dans la région de Vovchansk, la 57e brigade motorisée était en première ligne lors de l’offensive russe sur Kharkiv en mai. Aujourd’hui, elle tient l’ennemi en échec. Depuis l’offensive ukrainienne en Russie, son travail a été simplifié. « Par rapport au mois de mai, la situation est plus calme. L’ennemi n’avance pas autant. C’est beaucoup moins intense. Où sont-ils allés ? Dans la région de Koursk, je crois. »explique Vadim, artilleur de la 57e brigade motorisée.

Des combats ont également fait rage en août dans la région de Kharkiv. Le char ukrainien que l’on voit dans la vidéo en tête de cet article a été détruit par un drone russe. Il s’agit d’un modèle courant. Des mécaniciens sont en train de démonter l’engin. « On récupère tout ce qui peut être réutilisé dans le moteur, la boîte de vitesse et on pourrait même reprendre les chenilles »précise le spécialiste.

Un mur de fil de fer

Quelques kilomètres plus loin, un mur de barbelés est en cours d’installation. Cet équipement est extrêmement efficace contre les véhicules de transport de troupes. Ce tronçon sera long de 70 km et viendra compléter les dispositifs défensifs déjà existants : tranchées, barbelés et dents de dragon.

Au nord de la région de Kharkiv, la surveillance s’exerce également forêt par forêt. Notre équipe de reporters a retrouvé des hommes de la 42e brigade motorisée, à 10 km de la frontière russe, près de la ligne de front. Ici, rien n’échappe à leur vigilance. « Nous surveillons la situation grâce à nos drones. Les pilotes nous fournissent des images et des renseignements en temps réel. »explique Taras, un soldat de la 42e brigade motorisée.

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Si les Russes décident, malgré tout, de relancer une nouvelle offensive dans le secteur, ils seront cette fois attendus. « La voilà, notre petite hirondelle, et tout est prêt ! Elle est prête à s’envoler. »explique Vitali, un soldat de la 42e brigade motorisée. « Quand on ne travaille pas, je ne me sens pas calme. Nos gars se battent en première ligne. Ce n’est pas facile pour eux. »dit Andriy, un soldat de la 42e brigade motorisée. « C’est pour cela que nous devons faire notre travail. »Vitali poursuit : Au moment de la rencontre, les deux hommes étaient en position depuis une semaine et n’avaient pas encore tiré un seul obus.