Djokovic balayé par Tabilo au 3e tour à Rome
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Djokovic balayé par Tabilo au 3e tour à Rome

Djokovic balayé par Tabilo au 3e tour à Rome
Novak Djokovic.
TIZIANA FABI / AFP

Après Rafael Nadal samedi, c’est au tour de Novak Djokovic, sextuple vainqueur de l’épreuve, de quitter le Foro Italico, dominé au troisième tour par le surprenant Alejandro Tabilo, 32e joueur mondial (6-2, 6 -3).

Deux jours après avoir été assommé par une bouteille d’eau tombée du sac d’un spectateur alors qu’il signait des autographes après sa victoire contre le Français Corentin Moutet (6-3, 6-1), le numéro 1 mondial a reçu un nouveau coup à la tête en Rome. Le numéro 1 mondial a été balayé par le Chilien Alejandro Tabilo, 6-2, 6-3, au 3e tour à Rome. Une nouvelle désillusion pour l’homme aux 24 titres du Grand Chelem.

Sans envie, éteint, le Serbe perdait son service au début de chaque set, confronté à un adversaire sur son nuage du premier au dernier point. Le numéro 1 mondial a préféré, comme la saison dernière, faire l’impasse sur le Masters 1000 de Madrid. Il s’était donné rendez-vous à Rome (6-15 mai) pour son dernier tournoi de préparation à Roland-Garros. L’année dernière, son choix de ne pas jouer en Espagne s’est avéré payant, puisqu’après avoir perdu en quarts de finale à Rome, il s’est offert un troisième Roland-Garros. Il n’abordera pas cette année la défense de son titre parisien dans les meilleures conditions. Léger euphémisme.

Six fois vainqueur de l’épreuve, il n’avait pas quitté aussi prématurément le Foro Italico depuis 2018

Il l’a toutefois déclaré lors d’une conférence de presse, avant d’entrer dans la mêlée. « Je suis en bonne voie pour être au top de ma forme à Roland Garros »a-t-il assuré. « Je suis content du déroulement des 14 derniers jours en vue de Roland-Garros, Wimbledon et les Jeux Olympiques, un bloc important pour moi. (…) Mais s’entraîner avec des sparring-partners, ce n’est pas la même chose que jouer contre les meilleurs joueurs du monde. Il faut retrouver le rythme et l’intensité de la compétition.a-t-il souligné.

Et il n’a toujours pas trouvé le rythme. Djokovic, c’est de plus en plus flou. Le Serbe, sextuple vainqueur de l’épreuve, n’avait plus quitté aussi prématurément le Foro Italico depuis 2018 (élimination au 2e tour). Le champion de 36 ans, désormais sans entraîneur depuis sa séparation d’avec Goran Ivanisevic fin mars, avance avec moins de confiance qu’à son habitude, en dessous de ses standards habituels. Balayé en demi-finale de l’Open d’Australie par Jannik Sinner, l’homme aux 24 titres du Grand Chelem a chuté dès son deuxième match à Indian Wells face à Luca Nardi, alors 123.e mondial. De quoi brouiller encore davantage son niveau actuel.

En manque de rythme et de confiance, « Nole » était déjà apparu en difficulté physique en Principauté lors de sa demi-finale perdue à Monte-Carlo face à Ruud. A Rome, il a été balayé par un joueur, certes en pleine confiance. A deux semaines de Roland-Garros (26 mai-9 juin), Djokovic, 36 ans, ne fait plus jamais de doute, loin, très loin de ses standards habituels. Il faut remonter à mai 2017 pour retrouver trace d’une correction comparable en Masters 1000, lorsque « Djoko » avait été surclassé par un certain Rafael Nadal 6-2, 6-4 en demi-finale à Madrid.

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