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Djibril Cissé jugé à Bastia pour blanchiment de fraude fiscale

Djibril Cissé était absent, et pourtant, c’est seulement de lui dont il a été question. L’ancien attaquant des Bleus (41 sélections entre 2002 et 2011) était jugé, ce mercredi, en son absence donc, pour blanchiment de fraude fiscale à Bastia. Une peine d’un an de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende ont été requises, alors que le jugement sera rendu le 13 novembre par le tribunal correctionnel de Bastia.

Une société par actions simplifiée (SASU) unipersonnelle domiciliée à Furiani (Haute-Corse), lieu de résidence en Corse de l’ancien attaquant du Sporting Club de Bastia, est dans le collimateur. Alors que la société a été placée en redressement judiciaire en 2020, le compte courant associé est resté débiteur de 550.000 euros, ce qui constitue, selon le parquet, un abus de biens sociaux. Cette somme n’aurait pas été déclarée au fisc, ce qui caractériserait un blanchiment de fraude fiscale.

« Il n’y a pas de fraude fiscale » selon son avocat

L’enquête fait également état d’une dette fiscale de 230.000 euros pour défaut de dépôt de déclarations de TVA et d’impôt sur les sociétés. Selon l’avocat de la défense, la micro-entreprise servait à gérer des revenus liés à l’image de Cissé, au moment de sa reconversion en tant que DJ et consultant football pour la télévision (il travaille notamment pour la chaîne L’Equipe).

« Il s’occupe de ce dossier depuis des années. Il doit des sommes énormes au fisc. Il ne peut y avoir de blanchiment d’argent puisqu’il n’y a pas de fraude fiscale. Il a eu des difficultés avec le cabinet comptable qui n’a pas bien géré le dossier et ne l’a pas informé », a-t-il ajouté. a plaidé l’avocat de Cissé, Malcolm Mouldaïa.

Jeoffro René

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