Dix membres de la famille du leader du Hamas seraient morts dans une frappe israélienne, selon la Défense civile
Selon cette source, neuf autres personnes sont mortes et d’autres ont été blessées, mais l’armée israélienne a indiqué ne pas être en mesure de confirmer cette information.
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de dix membres de la famille du leader du Hamas Ismail Haniyeh, tués ce mardi lors d’une frappe de l’armée israélienne contre un camp de réfugiés dans la ville de Gaza. Zahr Haniyeh, la sœur du leader du mouvement islamiste palestinien, a été tuée lors de ce raid sur le camp de Chati, a indiqué Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.
Selon cette source, neuf autres personnes sont mortes et d’autres ont été blessées. Les corps ont été transportés à l’hôpital Al-Ahli à Gaza. « De nombreux martyrs sont encore sous les décombres »a déclaré Mahmoud Bassal à l’AFP. « Nous avons des difficultés (pour les trouver) à cause du manque de matériel et de carburant ». Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué ne pas être en mesure de confirmer cette information.
« Organisation terroriste »
En avril, trois fils et quatre petits-enfants d’Ismaïl Haniyeh, exilé au Qatar, ont été tués lors d’une frappe dans le camp de Chati. L’armée a confirmé avoir tué les trois fils, décrits comme« agents militaires de l’organisation terroriste Hamas ». Ismaïl Haniyeh a ensuite indiqué qu’une soixantaine de membres de sa famille avaient été tués depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
Le dernier bilan du gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, fait état de 37 626 morts depuis cette date, en majorité des civils. La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent de commandos du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait 1.195 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Israéliens.