NARRATIF – Alors que l’élection pour le perchoir a lieu jeudi, la sortante Yaël Braun-Pivet ne fait pas l’unanimité dans le camp présidentiel.
Un billard à cinq bandes, des stratégies divergentes et, au final, une véritable cacophonie. Depuis plusieurs jours, les macronistes s’activent en coulisses pour tenter de conserver la présidence de l’Assemblée nationale. Ce, malgré leur faible score aux législatives, qui les prive désormais de majorité à la Chambre basse. La présidente sortante Yaël Braun-Pivet est pour l’instant la seule à s’être clairement positionnée pour le vote de jeudi. Si elle veut être réélue, elle devra convaincre son camp, mais aussi aller chercher des voix au-delà.
Une équation compliquée, alors que le groupe Ensemble pour la République (EPR), désormais présidé par Gabriel Attal, peine à trouver un accord avec ses alliés du MoDem et d’Horizons. Lors d’un déjeuner avec Emmanuel Macron lundi, les cadres du camp présidentiel, qui veulent empêcher le Nouveau Front populaire (NFP) d’accéder à la tribune, ont évoqué la tenue d’une primaire. Yaël Braun-Pivet, à ce stade seule en lice…
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