divers/Justice - « Reprise » d'un village de vacances : dix personnes mises en examen dans le « clan Federici »
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divers/Justice – « Reprise » d’un village de vacances : dix personnes mises en examen dans le « clan Federici »

divers/Justice – « Reprise » d’un village de vacances : dix personnes mises en examen dans le « clan Federici »

L’étau se resserre sur le « Clan Federici« . Une semaine après les arrestations survenues sur l’île, le 23 avril, dix personnes sont désormais poursuivies dans le cadre de cette enquête visant des proches du bande criminelle dit « bergers voleurs » de Casinca.

Depuis la semaine dernière, pas moins de 19 personnes avaient été interrogées en garde à vue et d’autres comme témoins par les services de police de la brigade nationale de lutte contre la criminalité organisée en Corse (BNLCOC), le groupe agence interministérielle de recherches de Corse et l’Agence judiciaire interministérielle. service de police de la Haute-Corse, à Bastia.

L’enquête, menée depuis 2021 par un juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, vise des faits d’extorsion, de travail dissimulé et de blanchiment de ces crimes et délits, le tout en bande organisée, ainsi qu’une « affaire criminelle ». conspiration. »

Au centre des investigations : la « reprise » d’un village de vacances au détriment de la société gestionnaire ; le complexe touristique Sandaya Cap Sud, situé sur le littoral de la commune de Venzolasca, à Casinca.

Saisies pour un montant de 520 000 euros

Les investigations portent également sur les « conditions de fonctionnement » d’une société d’excursions en mer, en Haute-Corse, précise le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone.

Les investigations ont permis aux enquêteurs de procéder à des saisies sur des comptes bancaires pour un montant total d’environ 520 000 euros, indique le parquet de la ville de Marseille. Un véhicule a également été saisi.

A l’issue de la garde à vue, dix personnes ont été déférées devant le juge d’instruction de la Jirs. Quatre hommes, Pierre-Alain Mitridati, Michel Alessandrini, Jules-André Albertini et Pierre-Jules Federici, ont été mis en examen pour des délits comprenant des faits d’extorsion en bande organisée, d’association de malfaiteurs, d’abus de biens sociaux et de faux en écriture privée.

Ce dernier a été placé en détention provisoire en attendant sa comparution, ce mardi 30 avril, devant le juge des libertés et de la détention. Le parquet a requis son placement en détention provisoire. Cet homme de 35 ans est déjà incarcéré dans le cadre d’une autre affaire judiciaire visant des « jeux clandestins » à Venzolasca et menée, cette fois, par le parquet de Bastia.

Il est le fils d’Ange-Toussaint Federici, présenté par la justice comme le « chef de clan » des « bergers voleurs » de Casinca. Cet homme de 64 ans purge actuellement une peine de trente ans de prison suite à sa condamnation pour meurtre dans l’affaire du « massacre des Marronniers », un triple meurtre perpétré en 2006 à Marseille.

Dans cette affaire d’extorsion et d’association de malfaiteurs, six autres personnes sont également poursuivies. Deux femmes, Dominique Moracchini, compagne de Jules-André Albertini, et Estelle Bianconi, l’épouse de Pierre-Jules Federici, ont été mises en examen. Ils ont tous deux été libérés et placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre en Corse.

Pierre-Louis Montet, un homme de 59 ans présenté comme « l’homme de confiance » de Federici, et Christophe Perfettini, président de la société de sécurité Hestia (ex-Sisis), ont également été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de comparaître. sur l’Ile. Deux autres hommes, Hervé Rocchiccioli et Tony Albertini, ont également été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Leurs avocats n’ont pas pu être joints.

Cette affaire judiciaire, « complexe et assez unique », selon une personne proche du dossier, pourrait ne pas s’arrêter là. Le parquet de Marseille indique que les investigations se poursuivent dans le cadre de l’information judiciaire menée par la Jirs.

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