divers/Justice - Maxi-procès du double assassinat de Bastia-Poretta : ouverture des débats avec un important dispositif sécuritaire
Les nouvelles les plus importantes de la journée

divers/Justice – Maxi-procès du double assassinat de Bastia-Poretta : ouverture des débats avec un important dispositif sécuritaire

divers/Justice – Maxi-procès du double assassinat de Bastia-Poretta : ouverture des débats avec un important dispositif sécuritaire

Quartier fermé autour du palais de justiceAix-en-Provence ce lundi 6 mai 2024. Le procès de double assassinat de Bastia-Poretta a débuté à 14h30. A tour de rôle, les détenus se lèvent pour se présenter à l’appel du président de la cour d’assises, Jean-Yves Martorano.

Les suspects comprennent Christophe et Richard Guazzelli, fils de Francis Guazzelli (assassiné en 2009, présenté par la police comme l’un des piliers du gang « Brise de mer »), Christophe Andreani, Ange-Marie Michelosi (dont le père s’appelait également Ange-Marie Michelosi, assassiné en 2008, est considéré par les services d’enquête comme une « figure du grand banditisme » en Corse-du-Sud), Joseph Menconi et Jacques Mariani présentés comme des figures du grand banditisme insulaire, anciens membres éminents de « la Brise de Mer ». Abdel-Hafid Bekouche, Jimmy Bailleul, Cathy Chatelain et Jaouad Sebbouba sont les autres détenus. Chacun est apparu détendu au moment de révéler son identité, n’hésitant pas à se saluer, échangeant des sourires avec les autres accusés qui se présentaient librement dans la salle.

Ces autres personnes impliquées font partie des proches du noyau des suspects, notamment les compagnons des frères Guazzelli, qui, selon l’enquête, « semblait à l’aise avec les codes et les méthodes de fonctionnement du crime organisé. »

Cathy Chatelain, gardienne à la prison de Borgo, est, selon le parquet, la pierre angulaire de cette affaire. Cheveux détachés, regard haut, elle discute avec les autres détenus, sourire aux lèvres, notamment Ange-Marie Michelosi. Marine Andreani, accusée non détenue dans cette affaire, est la seule à ne pas apparaître dans la salle. Ses avocats ont présenté un certificat médical.

Présence de RAID

Une ambiance qui contraste avec l’important dispositif de sécurité déployé autour du palais de justice. Des hommes armés et cagoulés, des membres des équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) se sont positionnés sur les lieux pour assurer le transport des détenus.

Plusieurs policiers d’élite de la branche marseillaise du RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), également cagoulés et lourdement armés, sont positionnés tout autour du palais de justice.

Comme annoncé, les parties civiles, pour les deux victimes, ne se sont pas présentées à l’audience et ne sont pas représentées par leurs avocats. Me Valérie Vincenti, est la seule avocate de la partie civile présente. Elle représente Michel Bastiani, blessé par balle le jour des faits et considéré comme une « victime collatérale ». Il n’est pas venu à l’audience.

Les magistrats ont fait droit à la demande de rupture présentée par les avocats de Marine Andreani. Son cas sera jugé dans un autre procès. Le président lira le résumé des faits avant de proposer l’examen des personnalités de Christophe Andreani et Abdel-Hafid Bekouche.

Quitter la version mobile