Disparition d’Emile : une coutume familiale déchirante refait surface plus d’un an après le début de l’affaire
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Malgré le chagrin, la vie doit continuer. C’est du moins ce que semblent penser la plupart des habitants et touristes qui fréquentent le Haut-Vernet, à l’endroit même où le petit Émile avait disparu un an plus tôt. Neuf mois après la disparition inexpliquée d’Émile, des ossements dont un crâne avaient été retrouvés par un randonneur, confirmant une hypothèse de plus en plus certaine après analyse ADN : la mort du petit garçon.
Dans un article sur l’affaire publié par Le Parisien Ce lundi 5 août, le mystère entourant la disparition et la mort d’Émile Soleil reste dans tous les esprits. Mais malgré tout, tourner la page semble être le souhait de tous.Je n’ai rien de plus à dire. Tout va bien, nous passons un très bon été, merci. » dit un habitant. Un autre s’empresse d’ajouter : « Nous en avons assez. Nous avons rabâché nos mots. Nous avons répété mille fois que nous ne savions rien, et nous n’en savons pas plus que les touristes d’aujourd’hui.«
Cela ne veut pas dire que les habitants ne s’en soucient plus. D’autant qu’il s’agit désormais de répondre aux questions suivantes : un tiers est-il intervenu et s L’objectif principal est de sortir de la torpeur, de la peur etpour éviter que le hameau du Haut-Vernet ne soit à jamais associé à cette affaireC’est en tout cas ce qu’indique François Balique : « Nous vivons une attente douloureuse. Je suis maire depuis 45 ans. On ne reste pas si longtemps en fonction sans se sentir responsable de tous ceux qui vivent sur la commune. Je me soucie d’Émile presque comme s’il était de ma famille.«
Le rituel de la famille d’Emile
En parlant de famille, quel est l’état d’esprit des proches du petit garçon ? Comme les autres habitants du quartier, ils souhaitent retrouver la paix qu’ils connaissaient avant que l’affaire ne vienne tout bouleverser : « Les cris joyeux des enfants qui jouent s’élèvent de la deuxième maison des grands-parents du garçon » révélé Le Parisien. Si la vie reprend ses droits, l’esprit d’Emile n’est jamais bien loin. Les proches continuent sûrement à entretenir son souvenir au sein du clan et l’église reste un refuge : « Un paroissien sortant de l’église nous raconte qu’il voit parfois des gens passer La famille d’Emile se rend à l’église pour allumer un cierge.« Déchirant mais nécessaire dans le travail de deuil.