Disparition de Medhi Narjissi : baignade dangereuse et non surveillée, courants… ce que l’on sait de la plage où le jeune du Stade Toulousain a été emporté

Deux jours après la disparition de Medhi Narjissi, le jeune joueur du Stade Toulousain emporté mercredi 7 août par une vague au large du Cap de Bonne Espérance, les opérations de recherches n’ont toujours rien donné.

Il y a peu d’espoir de retrouver le jeune homme de 17 ans vivant. Mais des questions se posent déjà sur la présence de l’équipe française des moins de 18 ans sur la plage de Dias, réputée très dangereuse, et sur le scénario qui a conduit au drame.

La Fédération française de rugby (FFR) avait indiqué immédiatement après l’accident que « l’équipe participait à une séance de récupération dans un bain froid, en bord de mer, en présence de membres du staff, dans un endroit où les joueurs pouvaient se tenir debout ». C’est au moment où le groupe sortait de l’eau que Medhi aurait été emporté par de forts courants, vers le large dans une zone réservée au surf.

Courants violents

Selon l’Institut national de sauvetage en mer (INSM), un coéquipier de Medhi aurait tenté de le secourir, en vain. Avant de regagner le rivage sain et sauf. Dans quelles circonstances l’encadrement de l’équipe de France U18 a-t-il décidé de s’offrir cette séance de détente au bord de l’océan ?

Une chose est sûre : personne ne peut ignorer la dangerosité du lieu. A l’entrée de la plage de Dias, en haut des marches en bois qui descendent vers la rive, un grand panneau avertit le public que la baignade est dangereuse en raison des violents courants de « retour ».

Un rappel à la prudence clairement insuffisant sur une plage non surveillée et où il était difficile d’assurer la sécurité d’un groupe d’une trentaine de jeunes. Un groupe aujourd’hui blessé et dévasté par la disparition de Medhi.