Actualités JVTech Disney+ ne porte plus de gants et annonce deux mauvaises nouvelles pour ses abonnés
Le géant du streaming Disney+ a encore une fois bousculé le paysage audiovisuel. Après une période de croissance exponentielle, la plateforme s’apprête à entrer dans une nouvelle phase, marquée par des changements stratégiques majeurs.
Au tour de Disney+ : la marque de fabrique de Bob Iger
La plateforme Disney+ évolue. Sous la houlette de Bob Iger, de retour à la tête de l’entreprise en 2022 après une période difficile sous Bob Chapek, Disney tente de reprendre du poil de la bête dans un environnement de plus en plus concurrentiel.
Iger, qui a initialement conduit Disney vers de grands sommets avec des acquisitions majeures comme Marvel, Pixar et Star Wars, est confronté à de nouveaux défis. Parmi eux, le redressement financier de Disney+, une plateforme qui, bien que plébiscitée à son lancement, subit aujourd’hui des pertes substantielles.
Après avoir quitté ses fonctions en 2020, Bob Iger a été rappelé en urgence par le conseil d’administration pour remettre de l’ordre au sein de la maison Disney. Son retour a été accueilli avec enthousiasme, mais la situation de l’entreprise est complexe.
Disney+ accumule les pertes et la pression des actionnaires, notamment de Nelson Peltz, est forte. Les stratégies de croissance du passé, basées sur l’acquisition de contenus de premier plan et le lancement de la plateforme de streaming, sont aujourd’hui réévaluées face aux nouveaux impératifs financiers.
Par ailleurs, Disney doit gérer une baisse générale de ses revenus, notamment dans ses branches traditionnelles comme les parcs à thème, les produits dérivés et le cinéma, touchées par la pandémie et la crise économique mondiale. Dans ce contexte, Disney cherche à améliorer la rentabilité de ses services numériques, et Disney+ en particulier, en ajustant sa politique tarifaire.
Le caprice – Le pinceau de Mickey : augmentation des prix et fin de l’offre groupée chez MyCanal
C’est dans ce contexte que Disney+ a annoncé une augmentation des prix de son abonnement standard sans publicité. En France, le prix passerait prochainement de 8,99 € à 9,99 € par mois. Il en va de même pour le forfait Premium qui sera bientôt 2€ de plus par mois. Et bien sûr, cela a aussi des répercussions sur les taux annuels qui en pâtissent également.
Dans le même temps, la plateforme ne sera plus incluse dans l’offre MyCanal, obligeant les abonnés à souscrire un abonnement séparé pour continuer à bénéficier de ses contenus.
Mais l’annonce la plus surprenante est sans doute le retrait de Disney+ de MyCanal. Jusqu’à présent inclus de facto dans l’offre Canal+, Disney+ ne sera plus accessible via cette plateforme à partir de décembre. Les abonnés français, habitués à profiter de ce service via MyCanal, devront désormais souscrire un abonnement direct s’ils souhaitent continuer à accéder au catalogue Disney+. Cette décision, qui peut paraître risquée au premier abord, reflète la volonté de Disney de maximiser ses revenus en se recentrant sur ses propres offres d’abonnement.
Une hausse générale des offres et la multiplication des publicités
Cette stratégie n’est pas propre à Disney+. Le marché du streaming est devenu extrêmement compétitif et les principaux acteurs adoptent des approches similaires. Netflix, par exemple, a régulièrement augmenté ses prix au cours des dernières années, tout en introduisant également un abonnement à faible coût financé par la publicité.
Cette option permet aux utilisateurs d’accéder à la plateforme à un prix réduit tout en visionnant des publicités. Disney+ a suivi cette voie en proposant un abonnement avec publicités, mais ce modèle reste encore limité en Europe.
De son côté, Amazon Prime Video n’est pas en reste. La plateforme a également procédé à des ajustements tarifaires, tout en enrichissant son offre de contenus exclusifs et de partenariats de diffusion, comme celui avec la Ligue 1 en France.
Ces initiatives montrent à quel point les plateformes de streaming recherchent de nouvelles sources de revenus, dans un contexte où la concurrence est de plus en plus forte et où les coûts de production des contenus originaux ne cessent d’exploser.
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