(Article publié le mardi 22 avril 2025 à 22h54, mis à jour le mercredi 23 avril à 7h05)
Tesla, le constructeur automobile d’Elon Musk, a publié des résultats inférieurs aux attentes du marché mardi soir. Le groupe, qui a averti que la demande pourrait être affectée en particulier par un « Changement de sensibilités politiques » En raison de la proximité de son patron avec Donald Trump, a réalisé un chiffre d’affaires de 19,33 milliards de dollars (-9% sur un an) et un bénéfice net de 409 millions (-71%). Le consensus des analystes FactSet a exploité respectivement 21,13 milliards et 1,44 milliard.
Les résultats financiers déçoivent également: l’avantage de l’action ajustée atteint 27 cents, loin des 41 cents prévus par les analystes. Le cours de l’action a également chuté de 53% depuis son sommet de décembre 2024.
Au premier trimestre, ses livraisons mondiales de véhicules ont chuté de 13%. Les ventes automobiles, une principale entreprise du groupe, ont une baisse de 20%. Ses ventes mondiales ont même chuté plus brusquement que prévu au premier trimestre: le groupe n’a présenté que 336 681 véhicules à leurs propriétaires, soit une baisse de 13% sur un an. Il s’agit du niveau le plus bas depuis le deuxième trimestre de 2022 (254 695 véhicules vendus), selon les chiffres publiés début avril. Wedbush a tapé sur 355 000 à 360 000, lorsque le marché a fourni plus de 400 000 au début de l’année. La Deutsche Bank a fourni 340 000 à 350 000 unités, après une révision à la baisse de ses prévisions initiales de 378 000. « » Ceci est la première baisse des livraisons en plus de dix ans », Record lundi Briefing.com. Seule l’activité énergétique augmente clairement, avec une augmentation de 67%. Tesla tire également 595 millions de dollars de la vente de crédits de carbone à d’autres fabricants, un montant sur un an. Mais ce gain ponctuel ne compense pas la contraction des ventes de véhicules électriques, durement frappé par la méfiance envers les consommateurs. Le rôle d’Elon Musk comme « Tueur de coûts » De Donald Trump a déclenché des manifestations aux États-Unis et en Europe. Certaines boutiques et bornes de charge ont même été vandalisées ou brûlées. De plus, la concurrence s’intensifie, en particulier du côté des marques chinoises, telles que BYD ou DATL. Les exportations de ces fabricants sont certainement frappées par des droits de douane de 25% sur les importations automobiles, mais c’est aussi le cas en partie des véhicules Tesla: même si la marque assemble ses modèles destinés au marché américain au Texas et en Californie, elle dépend des fournisseurs étrangers, en particulier du Mexique, qui fournit plus de 20% des pièces de rechange. Dans ses marchés clés, la tendance est inquiétante. En Californie, Tesla ne détient que 44% du marché des véhicules à émission zéro, contre 56% un an plus tôt, selon l’Association of Local Concessionnaires. En Chine, les livraisons baissent de 22% au cours du trimestre. En Allemagne, la baisse a atteint 62%. Pour réagir, Tesla a lancé en avril une version plus abordable de son CyberTruck, affichée à 69 990 dollars et avec des équipements simplifiés tels que des sièges en tissu, ainsi que la production de volume de robotaxie attendue pour 2026. Le fabricant prépare également une déclination des coûts plus faible de son best-seller, le modèle Y.
Ventes de crédits de carbone
Tesla également sous réserve de tâches de douane