Eric Roy, entraîneur de Brest depuis janvier 2023 (Photo de JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
Meilleures équipes de Ligue 1 lors de la phase retour, l’OL et Brest s’affrontent dimanche soir à Décines (20h45). Vainqueur à l’aller, Eric Roy est conscient que le visage de Lyon sera différent.
31 points pris depuis la 15e journée de Ligue 1. Tel est le bilan duOL et de Brest avant de croiser le fer dimanche du côté de Décines. Il y aura forcément une déception en cette fin de week-end de la 29e journée de championnat, mais l’affiche est en tout cas alléchante sur le papier entre les deux meilleures équipes de la phase retour. Même si les Lyonnais ne pratiquent pas encore le jeu que souhaiterait Pierre Sage, il est redevenu un adversaire redouté. Dimanche, malgré son statut de dauphin du PSGLE Stade de Brest ne viendra pas en terrain conquis au Parc OL.
Victoire serrée (1-0) chez Francis Le Blé à l’aller, mais les Bretons sont conscients que le visage de Lyon a bien changé depuis la mi-septembre et la première victoire de Fabio. Grosso. Rocher Sage a atterri sur le banc depuis et le groupe a bien évolué. « Ils ont marqué le même nombre de points que nous lors de la phase retour. On va clairement jouer un Lyon différent de celui de l’aller, a assuré Éric Roy. Ils avaient les moyens de reconstituer leur effectif lors du mercato hivernal. Ils ont la capacité de le faire, tant mieux pour eux. Il y a des clubs qui n’en ont pas les moyens. »
« Un super stade et une super ambiance »
L’équilibre des pouvoirs ne devrait pas être aussi important que le suggèrent les classements, mais Brest a des arguments et un véritable objectif : celui d’assurer sa place en Ligue des champions la saison prochaine, pour ce qui serait une première. Mais à Lyon, on ne compte pas se laisser autant impressionner par la bonne saison bretonne et en tant qu’ancien Lyonnais, Eric Roy sait que les trois points ne sont pas assurés. « Cela va être un match très compliqué dans un grand stade et dans une super ambiance. Je connais le public lyonnais, j’y ai joué trois ans.
L’entraîneur français restera à jamais lié à l’histoire lyonnaise avec la finale de Coupe de la Ligue perdue contre Metz en 1996, mais dimanche, Roy veut écrire son histoire avec Brest tout d’abord.