Toutes les chapelles de l’extrême droite sont venues ce jeudi 16 janvier rendre un dernier hommage à Jean-Marie Le Pen en l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce dans le Ve arrondissement de Paris. Sur place, Libérer ont reconnu des dizaines de personnalités de la mouvance radicale qui ont tenté, avec plus ou moins de succès, d’accéder à la cérémonie comme le craignait le Rassemblement national (RN).
Arrivé à 9 heures du matin, le directeur de l’hebdomadaire antisémite RivarolJérôme Bourbon, a tenté en vain d’accéder au périmètre autour de l’église mais a finalement été refoulé par la DPS, le service de sécurité musclé du RN. C’est Renaud Labaye, secrétaire général du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale, qui a géré les entrées et évacué les personnalités les plus radicales. En désespoir de cause, Jérôme Bourbon s’est mis à distribuer des exemplaires de son journal aux autres participants. Un numéro paru hier et évidemment dédié à Jean-Marie Le Pen. Tout comme Yvan Benedetti, président des nationalistes et héritier du collaborateur Pierre Sidos, exclu du Front national (FN) en 2011 après s’être déclaré« antisioniste, antisémite, anti-juif ». Arrivé au portail sous sa casquette grise, on lui dit qu’il n’est pas le bienvenu. Cet admirateur avoué