« La République impose aux citoyens un système électif qui consiste à voter et, en votant, à renoncer à sa souveraineté : c’est-à-dire que la République est le contraire de la démocratie », a-t-il soutenu, en proposant l’instauration d’un « mandat impératif ». En cas d’élection au Parlement européen, les membres de la liste « n’auront pas le pouvoir de décision, (qui) appartiendra à l’assemblée citoyenne qui les aurait amenés à des responsabilités », a-t-il expliqué. « Nos élus ne décideront de rien », a-t-il ajouté.
« Caillou dans cette grande mécanique de fumée »
« Tant qu’on vote pour un comédien, autant voter pour un professionnel »
L’humoriste Dieudonné, quant à lui, s’est présenté comme « le caillou dans ce grand mécanisme de fumée et de miroirs, de cynisme et de mensonges » du Parlement européen. « Je pense que c’est ma place : tant qu’on vote pour un comédien, autant voter pour un professionnel », a-t-il ironisé. Celui qui a été condamné à 31 reprises, notamment pour injures racistes et incitation à la haine, a également affirmé s’être « apaisé », prônant « le respect de chacun, l’amour et le pardon », et voyant dans son « rôle » d’eurodéputé une manière de » démasquer les imposteurs ». « Ils ont fait de moi un monstre, le monstre apparaît devant eux », résume-t-il.
