Il faut parfois de l’audace pour oser certaines blagues. Surtout sur les réseaux sociaux où vous avez des milliers de followers. Encore plus quand on parle de Jordan Bardella et des retraites. Ce 26 juin sur X (anciennement Twitter), Bilal Hassani a néanmoins pris le risque.
L’artiste a en effet partagé un article qui faisait état des annonces du président du Rassemblement national sur les retraites. « Pour Jordan Bardella, un travailleur qui a commencé à travailler à 24 ans repartira au taux plein à 66 ans », explique l’article de BFM TV. Ni une ni deux, Bilal Hassani se laisse aller à une petite plaisanterie : « Dieu merci, je suis passif ».
Un tweet qui fait mourir de rire les fans de Bilal Hassani
Une référence assez subtile pour la population générale mais largement utilisée dans la communauté gay. Les termes « actif » et « passif » sont en effet utilisés par les couples homosexuels pour déterminer les « rôles » attribués à chacun lors d’une relation sexuelle. Bien entendu, dans le cadre de la réforme des retraites, une personne active est bel et bien synonyme de travailleur.
Les fans de Bilal Hassani semblent cependant avoir apprécié la blague, très audacieuse pourtant, mais qui a fait grand rire dans les commentaires. Beaucoup pensaient également que l’artiste avait commis une erreur avec son compte privé pour autoriser une telle blague en public.
Jordan Bardella en difficulté
Reste à savoir si cette pointe d’humour de Bilal Hassani plaira à Jordan Bardella. Au lendemain de son grand débat sur TF1 avec Gabriel Attal et Manuel Bompard, le président du Rassemblement national aura peut-être d’autres préoccupations que de lire les blagues à son sujet.
D’autant qu’il y a eu de nombreuses plaisanteries depuis ce fameux débat. Notamment à cause du sujet des retraites. Jordan Bardella a en effet assuré qu’un jeune qui commençait à travailler à 24 ans ne prendrait sa retraite qu’à 66 ans. C’est plus qu’aujourd’hui avec la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, alors que le RN souhaite l’abroger.
Quelques minutes plus tard, il tentait pourtant de se rattraper, assurant : « Quand on a commencé à travailler plus tard, il est normal que tu doives travailler plus tard. »