Le président du Stade Toulousain était présent en conférence de presse après la défaite de son club à Castres samedi soir (28-23). En colère, il a tenu à réagir à la chronique sur les ondes de son ancien 3e ligne Gillian Galan, qui avait notamment qualifié les Castrais de « consanguins » la veille du match. Et dissociez-vous de cette sortie.
La sortie de l’ancien 3e ligne toulousain Gillian Galan lors d’une chronique pour France Bleu Occitanie a quelque peu électrisé le derby entre le Castres Olympique et le Stade Toulousain (28-23). La veille du match, Galan parlait du match en ces termes : « En allant chez nos amis consanguins à Castres où on sait, ce sera la guerre constante, les supporters bave aux lèvres, pas de match et un m… match. » , rien d’inquiétant, j’espère que l’équipe toulousaine balayera Castres et qu’on pourra rire et chanter après le match. » Celui qui n’a pourtant pas voulu rire, ni après cette sortie, ni après la défaite de son équipe (28-25), c’est le président du Stade Toulousain, Didier Lacroix.
Même s’il n’était en aucun cas prévu pour la conférence de presse d’après-match, il est arrivé d’un pas déterminé, avec un message à faire passer. « En aucun cas Gillian ne peut parler au nom et à la place du Stade Toulousain », a-t-il déclaré aux journalistes. « Vous êtes conscient que Gillian Galan est jugée avec le Stade Toulousain, à deux reprises, et qu’en aucun cas on ne peut cautionner des propos idiots, incohérents et totalement déplacés dans le monde du rugby. » En fin de carrière, blessé et incapable de poursuivre sa carrière au LOU, Galan (33 ans) s’est retourné contre le Stade Toulousain.
« Je ne me permettrai pas de m’excuser pour ces propos »
Mais ses déclarations ont quelque peu enflammé la toile auprès des supporters castrais et, comme l’a avoué un joueur au dépourvu après le match, sont parvenues aux oreilles du groupe du CO qui n’avait pas vraiment besoin de ça pour se motiver en vue du derby… Lacroix, pour son partie, est resté attaché à entretenir un duel respectueux avec son voisin tarnais. « On a tout fait, et même une conférence de presse avec le Castres Olympique il y a quelques années, parce que le grand président Pierre-Yves Revol a l’intelligence de savoir qu’au-delà d’un derby, comme on l’a vu sur le terrain, avec l’engagement, avec l’enjeu, tout ce qu’on aime dans le rugby ne peut pas être entaché par un « Classico » revisité, un derby qui se passe mal. L’arrivée des supporters castrais à Toulouse doit se faire avec le sourire et que nous ne cautionnerons jamais, au grand jamais, la montée en puissance à travers des discours ou des invectives envers nos adversaires. Encore moins Castres.
Et a confié sa gêne face à la situation. Même si selon lui, son club n’a rien à voir avec le dérapage de son ancien joueur. « Je ne suis pas désolé des propos de Gillian, car ils les concernent. C’est à lui de les assumer pleinement. Nous ne les assumons absolument pas. Je ne me permettrai donc pas de m’excuser pour ces commentaires, c’est à lui de décider. » à lui de le faire et le Stade Toulousain a encore envie de jouer des derbys contre Castres, comme aujourd’hui, en en gagnant, en en perdant, mais avec la joie de tout ce qu’on connaît dans le rugby. Impossible de savoir si ce (mauvais) folklore d’avant-match a aidé le CO. , mené 20-11 à la pause puis finalement vainqueur 28-23, pour trouver les ressources pour renverser le Stade Toulousain Mais rien qu’en l’imaginant, les Toulousains n’ont pas aimé.