Didier Digard en colère contre ses joueurs après l’élimination du Havre en Coupe de France (Le Havre)
Didier Digard, après l’élimination du Havre en 16es de finale de Coupe de France contre Saint-Brieuc (N2, 0-1), samedi : «C’est indigne de ce que nous devons produire. Nous ne pouvons pas nous permettre ce genre d’écart. Cela ajoute un énorme caillou sur la table, des problèmes relationnels aussi car on a souvent des commentaires forts. Là, ils ont pu être très forts, et j’en prendrai la responsabilité. Il faut que les joueurs les aient en tête car je ne bougerai pas d’eux. Ceux qui veulent avancer le font et ceux qui ne sont pas prêts à affronter la réalité resteront en arrière.
(Le groupe adhère-t-il toujours à ses principes ?) C’est une bonne question. Après, ce sont les mêmes joueurs qui se plaignaient la saison dernière quand ça n’allait pas bien. Vous ne pouvez pas toujours leur dire qu’ils sont beaux et gentils et qu’ils font tout bien s’ils ne le font pas. Depuis le début de la saison, j’ai toujours dit que c’était de ma faute. Là, quand il y a trois divisions d’écart, ça ne peut pas être celle du sélectionneur. À un moment donné, les joueurs doivent assumer leur part de responsabilité. J’ai une famille qui en prend beaucoup, je vais les protéger un peu. Les supporters ? Aujourd’hui, ils se sont sentis humiliés et je ressens le même sentiment. »
« Les joueurs qui ne veulent pas revenir au club en 2025 n’ont qu’à lever la main »
Mathieu Bodmer, directeur sportif du Havre : «Je suis énervé. Ça commence à faire beaucoup. Les joueurs qui ne souhaitent pas revenir au club en 2025 n’ont qu’à lever la main. Nous trouverons des solutions. Il y avait un manque de respect envers le club, les supporters, le staff. Nous avons eu une année civile qui n’était pas loin d’être catastrophique. Ceux qui veulent mouiller leur maillot, ils reviennent, les autres feront ce qu’ils veulent de leur vie. (…) Il n’y a pas de discussion sur le coach, ce sera trop facile aujourd’hui de tirer sur Didier ou sur le staff. Aujourd’hui (SAMEDI)Je n’ai vu aucun amour dans l’équipe. »