Si de nombreux anciens de France 98 étaient présents à Bordeaux mardi, pour les 100 ans du Parc Lescure, Didier Deschamps n’était pas là. L’ancien entraîneur français a eu une histoire compliquée avec les Girondins
France 98 était présente en nombre mardi sur la pelouse du Stade Chaban-Delmas, ancien Parc Lescure. Alors que Zinedine Zidane, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu figuraient parmi les anciennes gloires des Girondins aux côtés d’Alain Giresse, Pedro Miguel Pauleta et Alain Giresse, Fabien Barthez, Robert Pirès, Laurent Blanc et Christian Karembeu ont répondu à l’appel du Variétés French Club.
Une nouvelle fois, Didier Deschamps a brillé par son absence. Présent le mois dernier dans les Yvelines pour une opération « Pièces Jaunes », dont il est l’un des sponsors, l’entraîneur français a certainement une bonne excuse. L’ancien milieu de terrain va en effet annoncer sa liste pour l’Euro ce jeudi et l’heure est sans doute venue des derniers ajustements.
Mais Didier Deschamps a une histoire compliquée avec les Girondins, où il a pourtant joué une saison au début des années 90. Et pas seulement parce qu’il est en mauvais termes avec Christophe Dugarry, l’un des meilleurs symboles des Girondins, ou parce qu’il a joué à l’OM, l’un des clubs ennemis de Bordeaux.
Une saison et puis c’est parti
Alors qu’il s’apprêtait à quitter Bayonne pour rejoindre un centre de formation, Didier Deschamps avait en effet repoussé les Girondins, le club de sa région, pour rejoindre le FC Nantes. « J’avais surtout Bordeaux qui me voulait absolument, car c’était le club le plus proche de Bayonne, mais j’ai choisi Nantes », rappelait-il au micro de beIN au début de l’hiver. Et la personnalité de Claude Bez, le sulfureux président de l’époque, et le côté bourgeois de la cité girondine expliquent en partie sa décision.
« J’ai choisi Nantes en raison des infrastructures qui étaient remarquables. À partir du moment où je choisis d’aller dans un centre de formation, c’est pour aller jusqu’au professionnel. Il y avait un peu plus de possibilités car à Nantes, ils faisaient confiance à l’équipe… C’est ce qui m’a poussé à signer à Nantes. » il expliqua.
Il rejoint finalement Bordeaux quelques années plus tard alors qu’il peine à s’implanter à Marseille, où il signe à l’été 1989. Un prêt qui n’est pas bien accueilli par l’intéressé tant il est déterminé à s’imposer à l’OM malgré un certain méfiance de Bernard Tapie. Durant cette seule et unique saison, il connaîtra pas moins de trois entraîneurs – Raymond Goethals, Gernot Rohr, puis Gérard Gili – et acceptera de jouer deux mois gratuitement en échange de l’assurance de repartir l’été suivant. Un départ vécu comme un soulagement.