Didier Deschamps, un départ de l’équipe de France évoqué

L’équipe de France venait à peine de quitter l’Euro 2024 après sa défaite contre l’Espagne en demi-finale (2-1), que l’avenir de Didier Deschamps à la tête des Bleus était évoqué. D’un côté, ceux qui validaient le maintien du sélectionneur français confirmé par le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo. De l’autre, les nombreuses voix qui réclamaient immédiatement du changement et l’arrivée de Zinedine Zidane sur le banc. Une tendance qui a eu le don d’agacer Pascal Dupraz.

L’ancien entraîneur de Toulouse et Saint-Étienne a réagi ce dimanche sur les ondes de RMC.  » Je ne comprends pas cette campagne… Enfin, si. Il est certain que tout le monde, moi y compris, aimerait voir Zinedine Zidane comme entraîneur de l’équipe de France. Mais il s’avère que l’entraîneur du monde qui a obtenu les résultats les plus réguliers au cours des douze dernières années est Didier Deschamps. Et maintenant, sous prétexte que l’équipe de France a mordu la poussière en demi-finale de l’Euro, il faut le punir, le virer, s’en débarrasser.
»

« Va-t’en, va-t’en Didier »

Énumérant les éléments qui, selon lui, n’ont pas aidé le sélectionneur français lors de cette campagne de l’Euro, le consultant lui a finalement donné quelques conseils :  » Didier Deschamps, jusqu’à preuve du contraire, il ne me donne pas de poste, ce n’est pas mon ami, c’est quelqu’un que je respecte pour les résultats qu’il obtient, pour la carrière qu’il a eue (…) Si j’étais à sa place, je vous promets que, même si Diallo me reconduit, j’arrêterai, je démissionnerai et j’irai dans une autre sélection qui m’accueillera pour avoir des résultats.
»

Et Pascal Dupraz conclut : « Je vous dis que ce n’est pas une erreur qu’il reste. C’est simplement une incongruité qu’il reste, qu’il ne prenne pas son courage à deux mains et qu’il s’en aille. C’est ce que je souhaiterais. Qu’il soit érigé au nom des grands. Va-t’en, va-t’en Didier. Va prendre une autre sélection, un autre club, et fais gagner cette autre sélection ou cet autre club. C’est franco-français. On brûle toujours ce qu’on a aimé.
»