Didier Deschamps a été très clair concernant le match de demain contre la Pologne. « Notre objectif est de tout faire pour gagner le match ». Pour espérer terminer en tête de son groupe, et ainsi éviter le tableau avec l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal, l’équipe de France, qui n’a plus marqué de but depuis deux matches (la victoire contre l’Autriche a été acquise grâce à un but contre son camp), devra faire de la violence. En effet, si les Bleus et les Pays-Bas gagnent demain, les hommes de Didier Deschamps sont obligés de battre Lewandowski s’ils veulent avoir une meilleure différence de buts que les Oranje.
Sur le papier, les vice-champions du monde sont favoris et ont largement les moyens de s’imposer face à la Pologne. Pourtant, l’état de forme de l’attaque française inquiète Entre un Kylian Mbappé masqué et toujours incertain, un Ousmane Dembélé fantomatique, un Marcus Thuram trop discret et un Antoine Griezmann raté, le secteur offensif français peut-il subir quelques changements demain ? Lorsqu’on lui a posé des questions à ce sujet, DD a fait DD. « Vous verrez, il y a les deux options (schémas tactiques). Dans ma tête, j’ai décidé, mais je n’ai pas tous les éléments, je n’ai pas eu le retour médical et je peux avoir des discussions avec différents joueurs. »
Pas de grands changements en vue ?
Quelques minutes avant la conférence de presse du coach, L’équipe a tout de même lancé une petite bombe en affirmant que Griezmann avait une chance de débuter le match sur le banc de touche. Le Colchonero sera-t-il préservé ? Une telle nouvelle permettrait d’aligner un trio Kanté-Tchouameni-Rabiot au milieu et de lancer de nouveaux joueurs offensifs devant (Coman, Barcola ?). Mais évidemment, il ne faudra pas compter sur Deschamps pour avoir confirmation de cette information. « Il était meilleur lors du deuxième match. Evidemment, au vu des occasions qu’il avait, marquer au moins un des deux changerait la vision du match. Sportivement, je le connais bien. Dans les matchs à haute intensité, avec une grande présence dans le cœur du jeu, ce sont les matchs de haut niveau. Ce n’est pas évident. C’est juste qu’il n’a pas eu cette efficacité lors du deuxième match, avec un positionnement différent de celui du premier. »
Au jeu du chat et de la souris, DD reste toujours adepte lorsqu’on l’interroge sur ses futures compositions. Mais il parvient quand même à faire passer quelques messages. En clair, si des changements peuvent intervenir demain dans le onze, il ne faut pas s’attendre à un grand remaniement. « Être le premier est important. Notre objectif est que tout le monde continue et que tout le monde se sente prêt. Evidemment en management, c’est quelque chose qui peut être important. Cela dépend complètement de la situation. Mon objectif est de faire en sorte que tout le monde continue et que tout le monde se sente prêt. (…) Si je pouvais distribuer du temps de jeu à tout le monde… Mathématiquement, c’est impossible. Cela passe par les échanges. Mais ils sont là. Quand ils sont 23, il y en a quatre qui ne jouent pas en moyenne. Donc à 25 ans, ce ne sera pas moins. Ce n’est pas une question de jeune ou de vieux. Tous mes joueurs peuvent prétendre être titulaires. Ils sont onze, je fais en sorte d’en impliquer le plus possible. »
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