Diallo pointe du doigt des « pseudo-partisans » et appelle à des sanctions
Le président de la FFF a réagi aux incidents en marge de la finale de Coupe de France, dénonçant des comportements isolés d’« individus violents ».
Suite aux incidents qui ont émaillé l’avant-match de la finale de Coupe de France entre le PSG et l’OL samedi (2-1), Philippe Diallo, le président de la FFF, « regrette et condamne ce qui s’est passé ». Présent au péage de Fresnes, théâtre d’une violente rixe entre partisans des deux camps, le président des « 3F », rejoint par RMC Sport dénonce « Comportement inacceptable de personnes qui se veulent sympathisantes mais dont le comportement s’apparente à celui de casseurs. »
« J’ai pu constater personnellement la violence d’un certain nombre de pseudo-supporters, qui se rendent au match avec des cagoules et des ceintures. Ces objets montrent les intentions de ces personnes, qui affirment se rendre à un match pour soutenir un club.poursuit Diallo, révolté contre « des pseudo-supporters, qui ne veulent se battre qu’à la première occasion ».
Interdire les voyages est une forme d’échec
Philippe Diallo
Dans l’attente des résultats de l’enquête sur les incidents, le président de la fédération réfute la possibilité d’une interdiction permanente de circulation des supporters. « De nombreuses interdictions ont été imposées aux supporters au cours des saisons passées. Des dialogues ont eu lieu avec des groupes de supporters pour garantir la reprise de ces déplacements. Interdire systématiquement les voyages est une forme d’échecexplique l’intéressé. Si cela doit se produire, c’est au cas par cas et non selon une politique générale. Il ne faut pas non plus se priver des vrais supporters, ceux qui suivent leur équipe avec passion partout où elle se déroule en France..»
Soucieux de le souligner »responsabilité individuelle des fauteurs de troubles», Diallo appelle pour identifier «ce type d’individus pour les exclure définitivement des stades”. « C’est à nous, avec toutes les parties prenantes, d’identifier les individus ayant des comportements inacceptables et de les empêcher de venir au stade car la haine et la violence n’ont pas leur place dans nos stades. conclut le président de la FFF.