La succession de Corinne Diacre à la tête des Bleues ne semble pas se passer dans un climat sain. Candidat du temps, Gérard Prêcheur a fait un constat implacable.
Il faisait partie des cinq noms qui revenaient le plus souvent pour succéder à Corinne Diacre, mais il n’était finalement pas l’élu. Alors que la Fédération française de football était d’accord avec les putschistes Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, dans l’opposition qui était la leur face à l’entraîneur tricolore, Gérard Prêcheur a cru un temps qu’il pouvait prendre en charge l’équipe de France féminine de football. Mais les différentes négociations et discussions menées par la FFF n’allaient pas dans son sens. Interrogé sur le sujet, l’entraîneur du Paris Saint-Germain a fait le point.
Un peu désabusé du déroulement des choses, le tacticien est donc revenu sur le fait que son nom revenait avec insistance, sans que la Fédération ne le contacte réellement. » Franchement, je n’ai pas le temps de me poser la question.il a répondu au micro de CMR. C’est évident qu’il y a eu beaucoup de déclarations qui ont été faites, c’est vrai qu’il y a eu une grosse campagne. Et d’ajouter avec un sourire complice. » Ça me fait penser, quand je vois des films sur les campagnes présidentielles, il y a des trahisons, il y a des coups bas. Je me sens comme ça. »
Le travail de qui ?
Enfin, Gérard Prêcheur restera en poste au PSG jusqu’à la fin de la saison, et ce n’est pas pour lui déplaire. » Je n’ai pas le temps. J’ai cinq matchs en quinze jours et je sais que même si je devais travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre, cela ne suffirait pas à les préparer comme je le souhaite. Donc toute l’énergie que j’ai est pour ces cinq matchs. Quant à savoir qui succèdera à Corinne Diacre, c’est pour l’instant Hervé Renard qui fait figure de grand favorimême s’il doit encore discuter avec la Fédération saoudienne avec laquelle il est lié par contrat jusqu’en 2027. S’il ne pouvait se rendre disponible, Jocelyn Gourvennec deviendrait le candidat numéro un.
