devriez-vous opter pour l’iPad le plus petit (et le plus mignon) ?
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devriez-vous opter pour l’iPad le plus petit (et le plus mignon) ?

devriez-vous opter pour l’iPad le plus petit (et le plus mignon) ?

Il a fallu attendre trois ans pour qu’Apple renouvelle le plus mignon de ses iPad. Comme l’Apple TV, l’iPad mini fait partie de ces produits Apple injustement sous-estimés. Car au quotidien, l’expérience iPad mini est sans doute la plus agréable, toutes marques confondues (un utilisateur quotidien le dit).

En 2024, le plus petit iPad revient dans une version apparemment similaire à la génération précédente. En effet, esthétiquement, l’iPad mini 2024 ne change pas d’un iota par rapport au modèle 2021. En revanche, l’intégration de la nouvelle puce A17 Pro permet de booster les performances, l’autonomie et l’expérience. Logiciel iPad mini. C’est en tout cas ce que promet Apple dans son communiqué discret annonçant cette nouvelle génération.

Pour savoir si elle dit la vérité, nous avons testé le nouvel iPad mini pendant quelques jours. S’il reste toujours aussi mignon, il souffre de quelques défauts que certains utilisateurs pourront juger prohibitifs en 2024.

Alors, faut-il se laisser tenter par cet iPad mini 2024 ?

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Oui, pour son format toujours aussi mignon et pratique

« Tout ce qui est petit est mignon » dit l’adage. L’iPad mini en est la preuve matérielle. Si Apple ne change pas sa recette, elle conserve tout ce qui rend ce produit si spécial si spécial. Fin et léger, il est fabriqué à partir de matériaux recyclés afin de répondre aux objectifs d’Apple en matière de neutralité carbone (établis par son grand plan Apple 2030).

Toujours aussi agréable à tenir, L’iPad mini incarne le meilleur modèle en matière de mobilité. Vous pourrez le glisser dans un sac à dos, un sac à main, un sac ou encore une grande poche de manteau. On regrette en revanche l’intégration de son écran de 8,3 pouces. Encore très épais, les bordures noires lui donnent un aspect vieillot qui risque de devenir une véritable tache d’ici 2 ou 3 ans, quand Apple devrait lancer la prochaine génération. Dommage, ça aurait été presque parfait.

Oui, pour ses performances folles

© Presse-citron

Si le design de l’iPad mini ne change pas, son moteur gagne en puissance. Il fonctionne en fait sur l’A17 Proune nouvelle puce « permettant d’accéder à de nouvelles fonctionnalités, améliorant la consommation d’énergie et offrant de meilleures performances dans presque tous les aspects » explique Apple.

En quelques chiffres, l’A17 Pro c’est :

  • un CPU 6 cœurs 30% plus performant que celui de la génération précédente
  • un GPU à 5 cœurs offrant 25 % de performances en plus. Il intègre également des optimisations pour les jeux telles que le Dynamic Caching et le ray-tracing, introduits sur l’iPad Pro.
  • un moteur neuronal à 16 cœurs permettant à l’iPad mini de s’adapter à Apple Intelligence tout en conservant une autonomie d’une journée entière

Concrètement, cette nouvelle puce justifie à elle seule l’adoption de la nouvelle génération. Si Apple Intelligence n’est pas encore disponible en Europe (nous y reviendrons), elle permet à l’iPad mini d’allier polyvalence et mobilité. Tout ce que nous faisons habituellement avec un iPad Pro ou un iPad Air peut également être fait avec l’iPad mini, en plus de la compacité.

Ainsi, nous avons pu éditer des photos RAW sur Lightroom, éditer de courtes vidéos ou encore utiliser des applications de création pleines d’IA. Toutes les opérations sont réalisées sans latence, même avec des outils d’intelligence artificielle très puissants.

Apple lui-même a également développé des outils impressionnants dans ses applications internes. Par exemple, dans Remarquesil suffit de poser une opération ou un problème mathématique pour le résoudre. La puissance de calcul de la puce (CPU + NPU) permet d’obtenir des résultats instantanés. Le cauchemar d’un professeur de mathématiques.

Remarques est également capable de reconnaître votre écriture et la reproduire, voire l’embellir, pour apporter de l’homogénéité aux notes. L’iPad mini étant la tablette la plus recommandée pour la prise de notes, ces nouveautés sont les bienvenues.

Grâce aux optimisations du jeu (notamment le Mode de jeu), l’iPad mini peut aussi devenir une petite console portable. La puce A17 Pro lui permet de faire tourner les jeux les plus exigeants, y compris les jeux AAA récemment ajoutés à l’App Store (Assassin’s Creed Mirage, Resident Evil, Death Stranding Director’s Cut).

Enfin, l’A17 Pro permet à l’iPad mini de conserver une bonne autonomiemalgré un gain de performances évident. Durant nos 5 jours de tests, nous n’avons eu à recharger la bête que deux fois. C’est bien mieux que la journée d’autonomie promise par Apple, mais la consommation énergétique dépend fortement de l’usage.

© Presse-citron

La batterie a fondu dès qu’on a augmenté l’utilisation de ressources très gourmandes comme la retouche photo, le montage vidéo ou le gaming. En revanche, les fans de séries et de films seront sans doute heureux d’apprendre que la gestion de l’énergie en lecture vidéo est irréprochable. On peut facilement compter une dizaine d’heures de visionnage avant épuisement.

Le seul bémol : la charge (via USB-C) est encore trop lente. Si cela reste moins problématique pour une tablette que pour un smartphone, on aurait quand même aimé un petit effort, histoire de justifier le prix élevé.

Oui, pour la prise en charge de l’Apple Pencil Pro

© Presse-citron

L’iPad mini prend en charge l’Apple Pencil Pro, le stylet le plus sophistiqué jamais créé par la marque. C’est peut-être une petite chose pour vous, mais pour les utilisateurs d’iPad mini, cela signifie beaucoup. Parce que Cet accessoire est indispensable pour exploiter pleinement le potentiel de l’iPad mini.

Nous ne nous attarderons pas sur la prouesse d’ingénierie que représente ce recueil de technologies : nous l’avons déjà abordé dans un article complet. N’oubliez pas que L’Apple Pencil Pro est sans aucun doute le « stylet » le plus avancé que l’on puisse trouver sur le marché aujourd’hui.

Si les bienfaits de la technologie ne se font pas particulièrement sentir lors de la prise de notes, ils transforment l’expérience du dessin ou de la retouche photo. Grâce au nouveau moteur haptique, l’utilisation est plus intuitive. Un tapotement sur le Pencil Pro permet par exemple de déclencher le mouvement de rotation. Grâce à la fonction « Hover », vous pouvez même voir l’orientation de l’outil utilisé affichée sur l’écran. Une joie pour les créatifs.

© Presse-citron

Si l’Apple Pencil Pro semble surdimensionné pour vos usages ou hors budget, l’Apple Pencil fonctionne également avec le nouvel iPad mini. Dans tous les cas, nous vous recommandons fortement de vous équiper d’un Pencil pour accompagner l’iPad mini, sinon l’expérience s’avérerait frustrante, pour ne pas dire décevante.

Non, pour l’absence d’Apple Intelligence

© Presse-citron

L’intégration de la puce A17 Pro permet à l’iPad mini d’accueillir Apple Intelligence… aux Etats-Unis. L’IA made in Apple est en effet partiellement disponible pour les utilisateurs disposant d’un compte américain. Européens et Asiatiques devront attendre plusieurs mois avant d’en profiter, si Apple parvient à un accord avec les autorités.

Comme pour le dernier iPhone 16, cette absence suscite un sentiment de frustration. La principale nouveauté des appareils Apple cette année réside dans l’intégration de cette IA qui promet « une nouvelle ère » selon le PDG Tim Cook.

Pour l’instant, l’iPad mini est prêt, mais on ne peut pas en profiter. Il faudra donc se contenter de quelques optimisations logicielles apportées par iPadOS 18 comme la reconnaissance de l’écriture manuscrite, des formules mathématiques ou, enfin, une application de calculatrice très demandée depuis tant d’années.

Non, pour son écran LCD

Si l’absence d’Apple Intelligence devait trouver une issue positive avant la sortie de la prochaine génération (on l’espère), L’écran de l’iPad mini est sans aucun doute son plus gros point faible.

Comme pour l’iPhone 16, Apple a décidé de conserver une dalle Liquid Retina basée sur la technologie LCD. Si ce choix d’écran restait acceptable il y a trois ans, il ne l’est plus aujourd’hui. Les chiffres sont têtus : la luminosité de 500 nits s’avère insuffisante pour un produit destiné à être utilisé en déplacement (c’est à dire en plein soleil) et le taux de rafraîchissement de 60 Hz est inacceptable en 2024.

© Presse-citron

Les fanboys d’Apple seront sans doute prêts à défendre corps et âme leur marque préférée, arguant que le 60 Hz est encore suffisant. Supposons que ce soit le cas en 2024, qu’en sera-t-il en 2026 ou 2027 ? Contrairement aux iPhone, les iPad mini sont renouvelés tous les trois ans. D’ici là, même les utilisateurs consommant du jus de pomme par voie intraveineuse se sentiront frustrés.

Ils le seront d’autant plus L’iPad mini se présente comme un appareil optimisé pour le gaming. Cependant, les optimisations logicielles du mode jeu et l’intégration du ray tracing ne suffisent pas à compenser la fréquence de 60 Hz, surtout avec les jeux AAA disponibles dans l’App Store. Cette incohérence frise même l’absurde.

Non, pour son prix stratosphérique

© Presse-citron

A supposer qu’on lui pardonne ses deux principales faiblesses (pas d’Apple Intelligence et pas d’écran 120 Hz), l’iPad mini souffre d’un défaut fatal : son prix beaucoup trop élevé.

L’iPad mini 2024 en version WiFi/128 Go est proposé à 609 euros. Un prix déjà excessif compte tenu des technologies embarquées et des quelques améliorations apportées par rapport à l’ancienne génération.

Surtout, utiliser cet iPad si particulier implique presque forcément de l’accompagner d’un Apple Pencil. Ajoutez donc 89 euros pour un modèle classique ou 149 euros pour le modèle Pro, pour un total de 698 euros soit 758 euros. Comme elle est si petite et si mignonne, une coque de protection n’est pas de trop non plus : comptez une cinquantaine d’euros selon le fabricant d’accessoires choisi. La facture atteint alors de nouveaux sommets.

L’iPad mini est génial à bien des égards, mais son prix le rend quasiment inaccessible au grand public. A 150 ou 200 euros de moins, nous le recommanderions les yeux fermés. Dommage.

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Prix ​​de base : 609 €

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Notre avis sur l’iPad mini 2024

Trois ans après l’excellent iPad mini 6, Apple renouvelle sans grande fanfare son iPad le plus petit (et le plus pratique). L’intégration de la puce A17 Pro est la seule nouveauté notable : elle apporte bien sûr plus de puissance et d’endurance, mais elle permet surtout à l’iPad mini d’accueillir Apple Intelligence (encore indisponible en Europe). La compatibilité avec l’Apple Pencil Pro est également la bienvenue.

Mais il en faut bien plus pour justifier les 609 euros demandés par Apple, hors Apple Pencil, quasi obligatoire pour l’usage quotidien de cet iPad si particulier. On aurait par exemple aimé une recharge plus rapide ou une meilleure intégration de l’écran. L’écran, en effet, est sans doute la plus grosse déception de cette génération.

En conservant la même technologie que la version précédente, Apple se tire une balle dans le pied : en intégrant un écran Pro Motion, le prix aurait été acceptable. Mais avec un écran déjà obsolète (imaginez dans 2/3 ans, avant le renouvellement de la gamme), l’iPad mini est vendu 150 à 200 euros trop cher. Il est donc difficile de le recommander pour le moment.

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iPad mini (2024)

À partir de 609 €

Performances et interface


9.0/10

Autonomie et recharge


9.0/10

Rapport qualité/prix


6.0/10

Nous aimons

  • Format toujours aussi agréable
  • Conception soignée
  • Performances et autonomie optimales
  • Prise en charge de l’Apple Pencil Pro
  • L’iPad le plus polyvalent en déplacement

On aime moins

  • Écran LCD déjà obsolète (et dans 3 ans) ?
  • Bords de l’écran trop épais
  • Prix ​​stratosphérique


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