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Développer un système participatif d’alerte précoce en cas de glissement de terrain : le projet Inform@Risk en Colombie

Développer un système participatif d’alerte précoce en cas de glissement de terrain : le projet Inform@Risk en Colombie


Cette étude de cas présente le projet Inform@Risk qui vise à développer des stratégies innovantes pour renforcer la résilience face aux glissements de terrain dans les zones urbanisées de manière informelle en Colombie. L’équipe du projet a développé un système d’alerte précoce participatif spécifique au site, culturellement et spatialement adapté aux conditions complexes d’une urbanisation dense et auto-construite dans des zones à risques socio-naturels et naturels à Medellin, en Colombie.

Pour atteindre cet objectif, les auteurs ont développé un projet international et interdisciplinaire avec des personnes de différents secteurs, dont la Colombie et l’Allemagne. Parmi ces personnes figuraient des représentants du monde universitaire (architectes paysagistes, géoscientifiques, spécialistes des capteurs à distance et géoinformatique), des collectivités locales (bureaux de gestion des risques, de planification, d’environnement et d’infrastructures), des organisations de la société civile, des entreprises privées et de la communauté locale à risque. Le projet universitaire a duré quatre ans et s’est terminé en décembre 2022 avec un prototype préliminaire qui doit encore être développé pour devenir un SAP pleinement fonctionnel. Une partie du processus comprenait la préparation de la transition du fonctionnement du SAP afin d’assurer sa poursuite, son développement ultérieur et son intégration dans les procédures de gestion des risques de la municipalité. Actuellement, la municipalité de Medellin est chargée d’exploiter le système en mode test. Au cours de la mise en œuvre, nous avons été confrontés à de multiples défis qui ont eu un impact direct sur la gouvernance du projet, notamment le rétablissement de relations de confiance entre les participants, les limitations administratives d’un projet international, la présence d’acteurs armés illégaux sur le site de mise en œuvre, la pandémie de COVID-19 et une bureaucratie épuisante, entre autres.

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