C’est comme un mausolée depuis près d’une semaine. A la veille des obsèques d’Alain Delon dans sa chapelle privée de Douchy (Loiret), ses admirateurs continuent de se presser devant sa propriété et de lui laisser quelques mots dans un livre d’or déposé sur une table devant le portail, en signe d’hommage.
« Cela fait partie de notre enfance. J’en ai profité pour ramener ma famille pour montrer qui ils étaient. C’est un très bel hommage, et c’était naturel de venir aujourd’hui », confie Vanessa, profitant de son passage à Montargis pour s’arrêter devant la maison d’Alain Delon avec sa fille.
« C’est très dur »
L’émotion est parfois si forte que les mots manquent pour décrire le Samouraï. « Je suis encore sous le choc, c’est très dur. Mais j’ai pris ma fille sous le bras et je lui ai dit : ‘on va lui rendre un dernier hommage aujourd’hui’ », raconte Véronique, une habitante de Dampierre-en-Burly, venue spécialement lui rendre hommage.
En milieu de semaine, les pompes funèbres ont mis à disposition des fans d’Alain Delon un livre d’or pour lui rendre hommage.
PARIS MATCH / © Hakim MOKADEM
A côté de la mélancolie de certains spectateurs silencieux, d’autres préfèrent voir dans ce deuil un moment de communion autour du clan Delon. « Je pense que ça le rend heureux de voir tous ses enfants réunis (Anthony, Alain-Fabien et Anouchka, ndlr). Et ça, je pense, c’est vraiment important », confie Gisèle, originaire d’Eure-et-Loir.
Unes de Match, laissées en hommage
Comme le sexagénaire, des dizaines de personnes se sont massées devant la dernière demeure d’Alain Delon depuis l’annonce de sa mort, dimanche 18 août. Et parfois de très loin : une admiratrice italienne de l’acteur, submergée par l’émotion, s’est contentée d’un « bravissimo » devant le parterre de fleurs. De nombreuses Unes de « Paris Match », où l’acteur apparaissait en couverture, ont été déposées au pied du portail.
Conformément à ses dernières volontés, Alain Delon entreprendra son dernier voyage dans la chapelle privée de son domaine, lors d’une cérémonie célébrée en privé par l’ancien évêque de Gap, Jean-Michel Di Falco.
