Deuxième déversement de pétrole à Pointe-aux-Trembles : les citoyens veulent des réponses
La majeure partie de cette deuxième nappe de pétrole apparue hier dans le fleuve Saint-Laurent à la marina de Pointe-aux-Trembles, dans l’est de l’île de Montréal, a été nettoyée, mais les opérations se poursuivaient toujours vendredi. Malgré des doutes sur la source de ce déversement, les autorités refusent de commenter, ce qui inquiète les résidents du secteur.
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« Il y avait peu de chances que ce soit une source maritime, alors on se tournait un peu plus vers une source terrestre », explique Keven Raymond, représentant de la Garde côtière canadienne. « Hier, en milieu d’après-midi, avec la Ville de Montréal, on a pu trouver un égout pluvial dans lequel on a retrouvé des polluants similaires à ce qui se trouvait au sol. »
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Le ministère de l’Environnement a néanmoins confirmé qu’il s’agissait bien d’un déversement d’huile de moteur provenant d’une canalisation longeant le boulevard du Tricentenaire.
Ce quartier est principalement résidentiel à l’exception des raffineries qui sont situées près de l’autre extrémité du boulevard.
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« Ont-ils suffisamment regardé ? »
Ce deuxième déversement accroît toutefois les inquiétudes des citoyens de l’est de l’île de Montréal.
« Est-ce qu’ils ont suffisamment regardé ? », a demandé une femme interrogée par TVA Nouvelles vendredi.
« C’est vraiment alarmant », a déclaré un autre. « On se demande ce qu’on y jette. »
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« Quant aux poissons, on ne sait pas, remarque un dernier. Il n’y a plus de vie, semble-t-il. »
Certains soulignent même que la situation ne semble pas être prise suffisamment au sérieux par les autorités.
« Comment se fait-il que la mairesse Plante ne soit pas là ? », demande un citoyen. Il estime qu’elle devrait venir constater l’étendue des dégâts pour pouvoir les réparer ou en trouver la source.
« Ils ont trouvé la source du problème, mais la prochaine fois qu’il pleuvra, est-ce que cela fera la même chose ? » poursuit-il. « Ce serait amusant si nous pouvions obtenir des réponses à cette question. »
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Jeudi, la plupart des dégâts avaient été réparés. Vendredi, les équipes sur le terrain s’efforçaient de circonscrire la zone pour empêcher la contamination de se propager davantage.
L’après-midi, ils nettoyaient principalement les bateaux.
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