INA FASSBENDER / AFP
En Allemagne, après l’attaque mortelle au couteau de Solingen, une deuxième arrestation a eu lieu ce samedi 24 août, a annoncé la police locale.
ALLEMAGNE – En 24 heures, l’enquête continue de progresser. Au lendemain de l’attaque au couteau qui a causé la mort de trois personnes à Solingen, dans l’ouest de l’Allemagne, et fait plusieurs blessés graves, la police locale a annoncé avoir procédé à une deuxième arrestation dans la soirée du samedi 24 août. A l’heure où nous écrivons ces lignes, et si l’auteur des faits a pris la fuite après les faits, on ignore s’il s’agit bien de l’agresseur.
Plus tôt dans la journée, une première arrestation avait été brièvement évoquée dans l’enquête sur cette attaque, revendiquée depuis par l’organisation terroriste Etat islamique. Elle concerne un garçon de 15 ans, dont les autorités pensent qu’il aurait pu être en contact avec l’auteur. La description de « défaut de signaler un acte criminel » a ainsi été évoqué à propos de cet adolescent, qui ne serait pas l’agresseur.
L’Etat islamique a revendiqué la responsabilité de l’attaque
Concernant la deuxième arrestation, la police n’a pas souhaité donner plus de détails sur l’identité ou l’implication de l’individu. Un porte-parole a seulement déclaré que cette arrestation faisait suite à une vaste opération policière menée à proximité du lieu de l’attaque contre un centre d’accueil pour réfugiés à Solingen, une ville de taille moyenne située entre Düsseldorf et Cologne.
Selon le dernier bilan, trois personnes ont été tuées dans cette attaque. très ciblé » contre une fête communale célébrant le 650e anniversaire de la commune. Il s’agit de deux hommes et d’une femme âgés de 56 à 67 ans. Parmi les huit autres personnes blessées, quatre » se battaient pour leur vie » ce samedi, pour reprendre la terminologie employée par le procureur lors d’un point de presse.
L’EI a revendiqué la responsabilité de l’attaque, la décrivant comme un acte de « vengeance pour les musulmans en Palestine et ailleurs dans le monde « Avant cette déclaration, faite sur le service de messagerie cryptée Telegram, les autorités allemandes avaient fait savoir qu’elles n’écartaient pas un mobile terroriste, ne voyant pas d’autre explication à un tel massacre.
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