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Deuxième après la première journée des JO 2024, le duo Picon-Steyaert démarre fort

Bien décidée à décrocher son troisième podium olympique en 49er FX (dériveur double), Charline Picon, double médaillée en planche à voile (or à Rio, argent à Tokyo), ne pouvait rêver meilleur départ ce dimanche sur les eaux marseillaises en compagnie de sa coéquipière et barreuse Sarah Steyaert.

Quittant la marina sous les encouragements du public massé sur la digue et à l’aise dans le vent léger (12 km/h) présent au large de l’archipel du Frioul, les Françaises ont terminé deuxièmes des trois premières manches derrière les Canadiennes Antonia Lewin Lafrance-Georgia Lewin Lafrance et les Néerlandaises Odile Van Aanholt-Annette Duetz.

Un changement de discipline réussi jusqu’à présent

A l’issue de la première journée de courses, les Rochelaises occupent la deuxième place du classement général, à deux points des Hollandaises. « On se serait inscrit pour commencer comme ça, Picon réagit, le visage radieux, à son retour à la marina du Roucas Blanc surchauffée par le soleil au zénith. On s’est fait rattraper par le public à la sortie, mais c’est ce à quoi on s’attendait, on savait que ce serait positif, même si les larmes sont venues. C’est un bon carburant. »

« Cette journée est terminée, il en reste maintenant trois autres avant la course aux médailles. (Jeudi, finale coefficient 2 réunissant les dix premiers du classement). On savoure l’instant, ça booste, continue le champion olympique. Mais nous savons qu’il y aura des phases plus compliquées. Il faut prendre du recul et garder les pieds sur terre. »

A ses côtés, Sarah Steyaert acquiesce et plaisante lorsqu’on lui fait remarquer qu’il semblait difficile de faire mieux. « On peut toujours faire 1-1-1 demain, dit-elle avec un sourire. C’est une belle journée, après chaque tour on revient à nos priorités. On profite du moment, mais il reste encore quatre jours. »

« Les conditions peuvent être différentes et nous n’allons pas dire que cela se résume à un match France-Hollande, Elle ajoute. Il reste douze manches et la course aux médailles. On va rester concentré sur ce qu’on a à faire, sur notre vitesse, la tactique, les départs. »

Vendredi soir au Club 2024 de la ville de Marseille, à la veille de sa quatrième Olympiade, Charline Picon a déclaré « J’aime les choses folles », en référence à ce défi hors du commun qu’elle se lance dans une autre discipline. Elle l’a démontré dimanche avec sa complice en marquant les esprits et en rappelant à ses adversaires chevronnées qu’il faudrait compter avec elles.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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