Vasco Vilaça a développé « des symptômes compatibles avec une infection gastro-intestinale », a annoncé mercredi le comité olympique de son pays.
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Deux triathlètes portugais sont tombés malades après avoir participé aux épreuves olympiques, a annoncé mercredi 7 août le comité olympique de leur pays. Vasco Vilaça a développé « symptômes compatibles avec une infection gastro-intestinale lors de son séjour aux JO »annonce un communiqué de presse.
Chez les femmes, Melanie Santos a également développé des symptômes, mais sous une forme moins aiguë, selon la même source. « Nous continuerons à surveiller et à prévenir des situations similaires. »
Ces annonces interviennent alors que la qualité de l’eau de la Seine est remise en question. Si, selon les Fédération internationale de triathlon, « l’évaluation de la qualité de l’eau (était) conforme à la réglementation définie »le jour des épreuves, « la présence de certains des paramètres évalués présente un risque d’infection dans ce contexte environnemental »précise le communiqué de presse de l’équipe portugaise.
La triathlète belge Claire Michel est tombée malade après l’épreuve individuelle et a dû déclarer forfait pour le relais mixte comme son équipe. Elle a toutefois précisé plus tard qu’elle n’avait pas été contaminée par Escherichia coli, une bactérie dont le taux est mesuré pour déterminer s’il y a des matières fécales dans l’eau, d’origine humaine ou animale. Le triathlète suisse Adrien Briffot était lui aussi malade après sa participation à l’épreuve individuelle, mais le président de sa fédération, Pascal Salamin, a estimé qu’il ne s’agissait pas d’une contamination par la bactérie Escherichia coli. « histoire liée à la Seine« .
La qualité de l’eau de la Seine a perturbé le bon déroulement des épreuves de triathlon et de natation en eau libre. Si la première épreuve en eau libre s’est tenue jeudi dans la Seine, seuls quatre jours sur les dix où les athlètes étaient censés plonger, à l’entraînement ou en compétition, étaient ouverts à la natation, rapporte l’AFP.
Le feu vert est donné par les fédérations sportives internationales en fonction des analyses bactériologiques (Escherichia Coli et entérocoques), généralement réalisées 24 heures avant, mais aussi de la météo. L’ONG Surfrider Foundation a demandé aux organisateurs des Jeux Olympiques de faire preuve de prudence. « transparence » en publiant tous les résultats d’analyse.
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