Les faits ont suscité un grand émoi en Guadeloupe et, notamment, au sein de la communauté dominicaine. Le 15 mars, vers 22h45, la gérante de « Maria Kafé » a été abattue lors d’un braquage dans son commerce.
Il était 22h45, rue Nassau à Pointe-à-Pitre, lorsqu’elle a été abattue. Malgré l’intervention des pompiers et du médecin du SMUR, la victime est décédée sur le coup.
Sous la houlette du parquet de Pointe-à-Pitre, l’enquête a été confiée aux services de la police nationale. Et environ deux semaines plus tard, deux suspects ont été identifiés et arrêtés. Les enquêtes judiciaires continuent désormais de faire la lumière sur cette affaire.
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Face à l’émotion suscitée par cette affaire, une veillée publique a été organisée samedi 23 mars dernier, au centre culturel Sonis, aux Abymes, pour rendre hommage au restaurateur de 54 ans.
Réactions à la série de violences
Ce meurtre, survenu dans un contexte de nombreuses violences armées commises à quelques jours d’intervalle, notamment à Pointe-à-Pitre, a fait réagir de nombreuses personnes, notamment Harry Durimel, le maire.
Depuis, l’État et la municipalité ont promis des actions d’envergure. Une opération « Place Nette » a également été menée dans toute la Guadeloupe le 28 mars.
La justice a évoqué de son côté « de nombreuses arrestations » en lien avec les événements récents.
