Dans la course à l’élection présidentielle américaine, Kamala Harris semble avoir le vent en poupe. Selon une enquête menée par New York Times Publié mardi, le candidat démocrate a en effet pris une légère avance sur Donald Trump. La vice-présidente recueille 49% d’intentions de vote au niveau national, contre 46% pour sa rivale républicaine.
Lundi, un sondage Reuters/Ipsos relayé par le journal L’Indépendanta donné le même classement. Selon cela, Kamala Harris devance Donald Trump de trois points, avec 46% contre 43% pour son adversaire. Mais cet écart est exactement égal à la marge d’erreur. Selon ce sondage, « 55% des Américains seraient d’accord avec l’affirmation selon laquelle le vice-président de Joe Biden serait « mentalement vif et capable de relever les défis », contre 46% qui disent la même chose de Trump ».
De nombreux rebondissements
L’élection, organisée au scrutin universel indirect, se joue cependant dans une poignée d’Etats très contestés, de l’Arizona au Michigan, en passant par la Pennsylvanie, le Nevada, la Caroline du Nord, la Géorgie et le Wisconsin.
Sondage après sondage, les deux candidats restent au coude à coude, malgré une série de rebondissements sans précédent : la condamnation pénale de Donald Trump, deux tentatives d’assassinat le visant, le retrait de l’actuel président Joe Biden et l’entrée en lice de Kamala Harris.
« Je perds littéralement des heures de sommeil à cause des enjeux de cette élection », a déclaré mardi le candidat démocrate dans une interview à la radio. « En ce moment, je termine presque chaque journée en me demandant ce que je peux faire de plus », a-t-elle déclaré.
Harris cible les républicains modérés
Dans l’enquête de New York Timesréalisée avec la Siena College University, la candidate de 59 ans fait une percée auprès des Républicains, dont 9% la soutiennent. Pour reprendre le flambeau de Joe Biden, elle tente de rallier une partie de cet électorat en faisant le pari que certains républicains modérés ne veulent pas de son rival républicain de 78 ans, connu pour ses excès.
Notre dossier sur l’élection présidentielle américaine
Kamala Harris a organisé la semaine dernière un meeting de campagne avec l’ancienne élue républicaine Liz Cheney, répudiée par Donald Trump. Et a réitéré mardi son intention de nommer un républicain dans son gouvernement si elle était élue.
A quatre semaines du vote, la dynamique est donc en faveur de l’actuel vice-président. La dernière enquête d’opinion du New York Timespublié mi-septembre, place les deux candidats à la Maison Blanche en parfaite égalité au niveau national, chacun à 47 %.