A peine deux jours après le départ du Vendée Globe 2024, le Chinois Jingkun Xu et le Français Maxime Sorel se sont blessés aux chevilles à bord de leur bateau.
Un début de course mouvementé. Si le départ du 10e L’édition du Vendée Globe a été plutôt calme avec l’absence de vent aux Sables d’Olonne (Vendée), le tour du monde à la voile en solitaire sans escale et sans assistance a pris une autre tournure avec une mer plus agitée, ce qui a causé des avaries à certains skippers . Après à peine 48 heures à bord de leur bateau, deux d’entre eux se sont blessés aux chevilles.
Le skipper de V et B – Monbana – Mayenne @MaximeSorel a été une succession d’aventures depuis le début de la course. Sa soirée a été particulièrement compliquée à cause d’un problème technique et d’une blessure à la cheville.
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– Vendée Globe (@VendeeGlobe) 12 novembre 2024
Amputé d’un bras, le Chinois Jingkun Xu, qui occupe les dernières places du classement, souffre d’une entorse et peut à peine marcher. « Mon état n’est pas parfait. Je me suis foulé le pied gauche aujourd’hui. Ça fait un mal de diable… J’espère que ce n’est pas une fracture. Je ne marche pas très bien, je n’ose pas poser mon pied gauche au sol et mettre du poids dessus », confie le marin de l’Empire du Milieu, qui a réussi à trouver « une attelle pour stabiliser » son pied.
Maxime Sorel a aussi vécu ses premières galères sur « l’Everest des mers ». Alors qu’il naviguait dans une mer « franchement chaotique » le long des côtes espagnoles cette nuit, le Français s’est blessé à la cheville droite. « En fin de nuit, quand le vent est revenu, j’ai voulu réduire ma grand-voile et j’ai pas mal galéré. J’ai essayé un peu de tout. (…) Lors de la bataille avec le crochet, je me suis blessé à la cheville droite. Elle est légèrement gonflée sous la malléole. Je vais surveiller ça aussi et envoyer des photos aux médecins si ça gonfle», a déclaré Maxime Sorel, un peu désemparé.
Car même s’il est en milieu de classement, il a vécu deux premières journées loin d’être faciles. « Ce début de course n’est pas cool. J’ai l’impression d’avoir une série de problèmes et de peu de réussite sur l’eau », a-t-il regretté. Et c’est un peu le quotidien de nombreux skippers du Vendée Globe.
