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Deux retraités tués par leur voisin de 18 ans à l’aide d’un couteau à huîtres en Eure-et-Loir

Deux retraités tués par leur voisin de 18 ans à l’aide d’un couteau à huîtres en Eure-et-Loir

Tout est parti d’une dispute avec son père le soir du 9 avril. Une dispute triviale sur ce qu’ils devraient manger pour le repas du soir et qui aurait dû en rester là. Fou de colère, le fils, âgé de 18 ans, a quitté le domicile familial et, quelques mètres plus loin, a rencontré ses voisins qui étaient dans leur jardin en train de tondre la pelouse. Un couple de retraités de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) qui a profité de l’arrivée des beaux jours dans leur résidence secondaire à Combres (Eure-et-Loir). Sans explication, le jeune homme a alors déversé sa colère sur eux, les blessant mortellement.

C’est le lendemain, vers 17 heures, mercredi 10 avril, que les corps de la femme de 75 ans et de son mari, d’une dizaine d’années son aîné, selon le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, ont été découverts. par un voisin qui a contacté la gendarmerie. La brigade de recherche de la compagnie Nogent-le-Rotrou et la Section de recherches d’Orléans étaient conjointement responsables de cette enquête pénale.

Plusieurs blessures

Selon les résultats de l’autopsie réalisée le 12 avril à l’Institut médico-légal de Garches, les victimes sont décédées des suites de blessures aux artères jugulaires et carotides, provoquant une perte de sang massive et une détresse respiratoire. L’arme du crime ? Un couteau, justement celui destiné à ouvrir les huîtres, selon les déclarations du principal prévenu qui a reconnu être l’auteur de l’attaque.

Les détails de l’autopsie ont également révélé plusieurs coups portés aux victimes, notamment au visage, provoquant des fractures. Les preuves indiquent également que l’homme, âgé d’environ 80 ans, a tenté de se défendre, comme en témoignent les marques retrouvées sur ses mains.

C’est lors de l’enquête de quartier que la mère de l’accusé a raconté aux enquêteurs que son fils était sorti hier vers 18 heures et qu’il était rentré à la maison juste après avoir entendu les cris de « stop, stop, stop ! » » sans comprendre ce qui se passait et qu’il avait nettoyé son pantalon et ses chaussures. Des traces de sang ont ensuite été détectées et envoyées pour analyse à un laboratoire dont le rapport est prévu samedi 13 avril dans la journée.

L’arrestation du jeune homme, bien que mouvementée en raison de son comportement violent, a été réalisée moins de 24 heures après la découverte des corps. Le jeune homme, jusqu’alors inconnu des services judiciaires, se retrouve désormais accusé de double homicide volontaire, passible de la réclusion à perpétuité.

L’ouverture d’une information judiciaire permettra de mieux comprendre les motivations de cet acte impensable. Une expertise psychiatrique sera réalisée pour clarifier les motivations psychologiques qui ont poussé le jeune homme à passer à l’action.

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