« Deux personnes de ma famille ont été tuées » lors des émeutes, confie Christian Karembeu
« Je suis en deuil », a témoigné le champion du monde de football 1998, originaire de Nouvelle-Calédonie, lundi au micro d’Europe 1.
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Christian Karembeu suit de près la situation en Nouvelle-Calédonie. Kanak, champion du monde de football 1998 et né en 1970 le l’île de Lifou, a confié, lundi 27 sur Europe 1, avoir « membres perdus de (son) famille » lors des émeutes qui ont secoué l’archipel en raison d’une réforme contestée du corps électoral.
« C’est pour ça que je suis resté silencieux »a expliqué Christian Karembeu. « Parce que je suis en deuil. Deux membres de ma famille ont été tués par balle dans la tête. Le mot est fort, mais ce sont des assassinats. Nous espérons qu’il y aura des enquêtes et des investigations sur ces meurtres. »a détaillé l’ancien footballeur.
« Normalement le référendum doit se faire tous les deux ans et récemment, Paris a décidé de le faire en 2021 au lieu de 2022 »a poursuivi Christian Karembeu. « Il y a donc eu des abstentions et le fait de pouvoir promulguer cette loi a conduit à cette réaction difficile, que je condamne également »a-t-il ajouté, estimant que «dans les deux sens, nous ne pouvons pas tuer des gens en toute impunité »en référence aux sept personnes décédées depuis le début des affrontements. « Quand des idées sont soumises par l’Etat, je pense qu’il faut discuter, palabrer, pour que la loi soit digérée et partagée ce qui est bon pour le pays et pour les communautés. »