Deux mauvaises surprises attendent les bénéficiaires à partir du 1er novembre
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Deux mauvaises surprises attendent les bénéficiaires à partir du 1er novembre

Deux mauvaises surprises attendent les bénéficiaires à partir du 1er novembre

La retraite complémentaire sera augmentée au 1er novembre 2024, une bonne nouvelle pour les retraités du privé qui verront le montant de leur pension augmenté. Toutefois, deux mauvaises surprises accompagneront cette revalorisation. On vous dévoile lesquels.

LE anciens salariés du privé sera prochainement décidé sur le niveau de la hausse de leur pension de retraite dans le cadre de la revalorisation du 1er novembre. Il faudra attendre le 15 octobre pour connaître ce niveau. En effet, les partenaires sociaux et les gestionnaires de régime attendent les chiffres définitifs de l’inflation du mois de septembre qui seront dévoilés à cette date par l’Insee. Ces acteurs sociaux Vous avez jusqu’au 16 du mois en cours pour donner le chiffre précis qui sera appliqué au montant de la pension de novembre. Toutefois, deux mauvaises surprises attendent les bénéficiaires suite à cette augmentation prévue. On vous en dit plus.

Quelles surprises attendent les retraités du privé ?

Un niveau d’augmentation plus faible

La dernière hausse de 4,9% en Retraite complémentaire Agirc-Arrco laissé d’agréables souvenirs à retraités du secteur privé. Mais selon de nombreuses sources, la nouvelle revalorisation prévue pour novembre 2024 pourrait ne pas atteindre ce montant. Si le pourcentage d’augmentation de cette pension avait déjà été estimé au début de ce mois, il semble que les chiffres se concrétiseront prochainement. La revalorisation sera fixée à 1,5% avant négociations entre les partenaires sociaux et les gestionnaires du dispositif, indique lindependant.fr. L’augmentation aura lieu le 1er novembre, sauf qu’elle sera versée le 4 du même mois.

Changement dans la revalorisation des retraites de base

Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, a évoqué un retard dans la hausse des retraites de base. En fait, le salariés du secteur privé il faudra peut-être attendre le 1er juillet 2025 pour bénéficier d’une hausse de leur pension de base. Rappelons que la revalorisation de cette pension intervient normalement au 1er janvier et le gel des retraites risque de réduire le montant de la pension Agirc-Arrco. Cette nouvelle, ajoutée à la baisse du niveau de la hausse, est un coup dur pour les retraités qui ne s’y attendaient pas.

Une autonomie estimée

Bien que le niveau d’augmentation n’est pas encore définitive, une fourchette précise se dessine. Il s’appuie sur les chiffres fournis par l’Insee dans son rapport de conjoncture du 10 octobre. Ce document fait état d’un une inflation hors tabac de 1,8% pour 2024. C’est sur la base de ce chiffre que les responsables du dispositif Agirc-Arrco et les partenaires sociaux débattront d’une augmentation comprise entre 1,4 et 1,8 % ou 1,5 et 1,7 %. Dans tous les cas, il faudra attendre le 16 octobre pour avoir une idée précise.

Quels sont les défis pour les retraités du secteur privé ?

Rappel de l’accord national interprofessionnel

L’accord national interprofessionnel fixant les règles de augmentation des retraites complémentaire jusqu’en 2026 stipule que l’augmentation des retraites doit être basée sur l’inflation. De même, le coefficient de durabilité doit être de 0,4, ce qui signifie que le niveau de l’augmentation peut atteindre ce point en dessous de l’inflation. Ainsi, sur la base du niveau de 1,8%, la réévaluation pourrait être de 1,4%.

Une sous-indexation des retraites ?

De nombreux experts et économistes défendent régulièrement l’idée d’un sous-indexation des retraites. Ils soulignent que les retraités en France ont un bon niveau de vie contrairement aux actifs par rapport aux autres pays. Par ailleurs, les fonctionnaires sont la principale cible de la sous-indexation, mais Emmanuel Macron avait promis lors d’une conférence de presse que le pouvoir d’achat des retraités ne serait pas touché par l’inflation. Pour l’instant, rien n’est décidé et les retraités sont dans l’incertitude totale.

Négociations pour une meilleure retraite

Les employeurs sont pour une sous-évaluation, les syndicats veulent une augmentation en rapport avec l’inflation. L’objectif est de réfléchir changements favorables pour le régime d’ici quinze ans. N’oubliez pas que leaccord interprofessionnel mentionne que les réserves de l’Agirc-Arrco doivent être égales à six mois de prestations jusqu’en 2037.

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