deux jeunes mis en examen à Paris
Âgés de 18 et 15 ans, les deux jeunes « manifestement engagés dans l’idéologie jihadiste » ont été mis en examen dimanche, soupçonnés de « projets d’attentats coordonnés de courte durée ».
Deux jeunes âgés de 18 et 15 ans « manifestement attaché à l’idéologie djihadiste » ont été inculpés dimanche, soupçonnés de « plans d’attaque coordonnés à court terme »a indiqué vendredi à l’AFP le parquet antiterroriste (Pnat).
Confirmant une information de RTL, le Pnat a précisé que ces deux personnes, originaires respectivement des régions Grand-Est et Occitanie, ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroristes en vue de préparer des atteintes aux personnes. Les deux jeunes hommes « échangé sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines »dit le procureur.
Nouveau phénomène
Le jeune homme de 18 ans a été placé en détention provisoire tandis que l’adolescent de 15 ans a été placé sous contrôle judiciaire, a encore indiqué le Pnat. « Les enquêtes, confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), se poursuivent dans le cadre de l’information judiciaire sur ces projets et notamment sur l’implication respective des personnes mises en examen »» a ajouté cette source.
Le magistrat Jean-François Ricard, qui vient de quitter ses fonctions de procureur antiterroriste, a évoqué dans un entretien à l’AFP fin mars la comparution d’un « nouvelle génération » près de « vétérans du jihad »de « très jeune » majeurs, voire mineurs, « impliqué dans des plans d’action violents » Et «reliés avant tout par des réseaux sous forme numérique». En novembre 2023, il a mentionné « une augmentation très sérieuse » de cette tendance « depuis presque trois ans »un phénomène « assez nouveau » Et « assez inquiétant » parce que « très imprévisible et donc difficile à contenir ».
Depuis début 2024, en comptant cette nouvelle affaire, au moins sept adolescents ou jeunes hommes âgés de 14 à 18 ans et soupçonnés d’être inspirés par des théories jihadistes ont été mis en examen.