Le Premier ministre israélien n’était pas présent sur les lieux au moment de la fusillade samedi soir. La justice a interdit pendant un mois la publication de toute information sur l’enquête et l’identité des suspects.
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Le Premier ministre n’était pas sur place, mais l’incident demeure « grave » pour les services de sécurité. Trois suspects ont été arrêtés après le tir de deux fusées éclairantes près de la résidence privée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, samedi 16 novembre, ont annoncé dimanche la police et le Shin Bet (service de sécurité intérieure).
« Vers 19h30 (17h30 à Paris)« deux fusées éclairantes ont atterri dans la cour avant » la résidence privée du Premier ministre à Césarée, dans le centre du pays, selon un communiqué commun des deux services. L’origine des tirs n’a pas été précisée. Le tribunal a ordonné l’interdiction de la publication d’informations sur l’enquête ou sur l’identité des suspects pour une période de 30 jours.
Le président israélien Isaac Herzog a condamné l’incident et mis en garde contre « une escalade de la violence dans l’espace public ». « Je viens de parler avec le chef du Shin Bet et j’ai insisté sur l’urgence d’enquêter » et de placer les auteurs devant leurs responsabilités « dès que possible »» a déclaré le responsable du réseau X.
Le 22 octobre, un drone a été tiré en direction de cette même résidence et a touché un « structure » de Césarée, a annoncé le bureau du Premier ministre. Egalement absent à ce moment-là, le Premier ministre accusait alors « Le Hezbollah, allié de l’Iran »avoir « tente » pour l’assassiner lui et sa femme. Trois jours plus tard, le mouvement islamiste libanais Hezbollah revendiquait l’attaque.
Les offensives militaires israéliennes au Moyen-Orient se poursuivent. Les attaques de l’armée israélienne ont tué 43 799 personnes dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, et elle continue de bombarder Beyrouth, la capitale libanaise.