"Deux fois quatrième, je n'ai pas le droit", l'immense déception de Samir Aït Saïd après avoir raté la médaille aux anneaux
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« Deux fois quatrième, je n’ai pas le droit », l’immense déception de Samir Aït Saïd après avoir raté la médaille aux anneaux

« Deux fois quatrième, je n’ai pas le droit », l’immense déception de Samir Aït Saïd après avoir raté la médaille aux anneaux

Comme à Tokyo, Samir Aït Saïd a terminé quatrième aux anneaux, tout près de la médaille de bronze. La sécheresse de la gymnastique française se poursuit aux JO, et le Français a tenu à s’excuser auprès du public, déçu de manquer une nouvelle fois le podium.

Il voulait briser la malédiction. Victime d’une fracture tibia-péroné aux Jeux de Rio en 2016, quatrième aux anneaux à Tokyo en 2021, Samir Aït Saïd comptait sur les JO de Paris, sur ses terres, pour enfin décrocher une médaille olympique. Mais dimanche, il a terminé à nouveau quatrième, à seulement un dixième du Grec Eleftherios Petrounias.

« C’est très très difficile », a expliqué le Français à RMC, dans la foulée. « Honnêtement, je suis vraiment touché, je suis triste. Je n’ai pas de mots, je suis tellement déçu de ma prestation. C’est une mauvaise prestation. Je voudrais m’excuser auprès des Français, auprès de mes fans, parce que deux fois quatrième, je n’ai pas le droit. »

Sa prestation semblait très aboutie, mais il n’a reçu que 15 000 des juges, alors que Petrounias a reçu 15 100. Les leaders chinois ont, eux, obtenu 15 300 pour Yang Liu et 15 233 pour Jingyuan Zou. « Un dixième, c’est énorme et ce n’est rien », a ajouté Aït Saïd. « Honnêtement je n’ai même pas de mots, je suis vraiment désolé, je m’excuse ».

« Je me demande », a néanmoins indiqué Aït Saïd.

Plus tôt, sur France 3, le Français avait tenu un discours un peu différent. « Je m’interroge. Des gens sont venus me voir et m’ont dit qu’ils n’avaient pas compris », a-t-il expliqué à propos de sa quatrième place. « Même mes adversaires m’ont dit ‘Honnêtement je suis désolé, je ne comprends vraiment pas, ce n’est pas ta place’. »

À 34 ans, Samir Aït Saïd a pourtant prévenu : il sera à Los Angeles dans quatre ans pour enfin décrocher la médaille olympique qu’il court après depuis huit ans maintenant.

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